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Une bourse qui arrive à point nommé

« J’étais vraiment ravi d’avoir ce prix », confie le chercheur. La bourse de 140 000 $, perçue grâce à ce prix, permettra à l’Université de payer le salaire de chargés de cours pendant que, de son côté, M. Doyon se concentre sur ses projets de recherches. « C’est pour une période de deux ans, explique-t-il. Il y a une possibilité de renouvellement sans coût si on peut le justifier. »

Les études pour lesquelles il a été récompensé portent sur les exoplanètes*. « On essaie de développer des instruments d’avant-garde pour trouver des exoplanètes, précise le chercheur. On développe à la fois des instruments au sol et dans l’espace. » La grande question qui se cache derrière ces recherches est de savoir si certaines exoplanètes contiennent une forme de vie. « On est en train d’atteindre la maturité technologique pour pouvoir répondre à cette question », assure-t-il.

Également directeur de l’Observatoire du Mont-Mégantic, M. Doyon a d’autres projets qui l’occuperont au cours des prochaines années. Il travaille actuellement pour l’Agence spatiale canadienne sur le projet de télescope spatial James Webb qui sera vraisemblablement lancé en 2020. « C’est un projet qui est en collaboration entre la NASA et l’Agence spatiale européenne, détaille-t-il. Je suis le directeur scientifique de l’instrument canadien. »

Le professeur travaille en parallèle sur un autre projet d’envergure avec la création du télescope SPIRou. « Tous ces projets demandent beaucoup de temps et d’organisation, indique-t-il. Malheureusement, ça arrive en conflit avec les tâches associées à mes activités universitaires. » Il concède que sans l’obtention de la bourse Killam, il aurait été problématique pour lui de concilier toutes ses activités.

 

* Planète se situant au dehors du système solaire. On en connaît actuellement environ 4 000.

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