L’Association étudiante de biochimie et bio-informatique de l’Université de Montréal (AÉBBIUM) vit une situation inhabituelle : un trop grand nombre d’étudiant·e·s souhaitent s’impliquer dans ses comités. Si les 400 personnes inscrit·e·s aux programmes de Biochimie et de Bio-informatique sont automatiquement membres de l’Association, elles ne peuvent toutefois pas toutes faire partie d’un comité, à la grande déception de plusieurs d’entre elles. Le conseil exécutif n’offre en effet que seize places, parmi lesquelles deux des cinq postes de président·e·s de comité.
Cette situation est problématique, car elle ne permet pas à l’ensemble des étudiant·e·s de s’impliquer comme ils le souhaiteraient. « Dans notre domaine, c’est très bien vu de s’impliquer pendant ses études, explique le président de l’AÉBBIUM, Alexis Collette. Pour faire de la recherche, par exemple, les employeurs aiment voir que tu as fait autre chose qu’étudier. Ce n’est pas obligatoire, mais ça aide. » L’Association veut donc s’assurer que ses membres « obtiennent leur diplôme avec un bon bagage d’expérience, et pas juste de la théorie ».
Acquérir une expérience de ce type est d’autant plus important pour les étudiant·e·s de ces programmes qui espèrent poursuivre leurs études dans d’autres contingentés comme ceux de médecine et de pharmacie.
Un succès mérité
Selon le président de l’AÉBBIUM, l’engouement actuel pour l’Association s’explique par la création l’année dernière de nouveaux groupes d’études organisés par et pour les membres de la communauté étudiante. Chaque semaine, des étudiant·e·s de deuxième et de troisième année ont présenté des notions des programmes de Biochimie et de Bio-informatique aux étudiant·e·s moins avancé·e·s. En plus de faire profiter ces dernier·ère·s de leurs connaissances et de leur apporter du soutien, leur engagement leur a permis d’obtenir une accréditation.
L’AÉBBIUM a également créé l’année dernière un nouveau poste pour offrir du soutien psychologique à ses membres. La demande afflue déjà auprès de la personne-ressource, élue la semaine dernière.
L’enthousiasme grandissant pour l’Association s’explique donc par l’aide globale qu’elle prodigue à ses membres. « L’AÉBBIUM est une grande famille et ça se ressent, souligne M. Collette. Parce qu’on a été soutenu depuis le début, on veut aider les plus jeunes à avoir un meilleur parcours que celui qu’on a eu. »
Les personnes qui souhaitent en savoir plus sur l’AÉBBIUM peuvent la suivre sur sa page Instagram ou consulter son site Web.