Une affiche classique en demi-finale pour les Carabins

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Par Raoul Villeroy de Galhau
vendredi 6 novembre 2015
Une affiche classique en demi-finale pour les Carabins
Pour la deuxième saison consécutive, les Carabins de l’UdeM devront vaincre le Vert & Or de Sherbrooke pour accéder à la finale provinciale. Crédit photo: Courtoisie Dominique Bernier.
Pour la deuxième saison consécutive, les Carabins de l’UdeM devront vaincre le Vert & Or de Sherbrooke pour accéder à la finale provinciale. Crédit photo: Courtoisie Dominique Bernier.
Un an après la première Coupe Vanier de l’histoire de l’équipe, les Carabins affronteront le 7 novembre à 14 heures le Vert & Or de Sherbrooke en demi-finale de la Coupe Dunsmore, au CEPSUM . Un adversaire bien connu des Bleus : ils se sont affrontés quatre fois lors des six dernières années en séries, avec deux victoires chacun. Pour certains joueurs, ce match pourrait bien être le dernier à domicile dans l’uniforme des Carabins.

« C’est comme s’ils se sentaient chez eux quand ils viennent au CEPSUM! », estime l’entraîneur-chef des Carabins Danny Maciocia. Pour lui, Sherbrooke n’est pas une équipe à prendre à la légère, encore moins lorsqu’ils jouent à domicile. Sur les cinq dernières visites du Vert & Or, ceux-ci l’ont remporté à deux reprises.

Pour la demi-finale de la Coupe Dunsmore qui va se jouer samedi au CEPSUM, l’objectif pour les Carabins va être d’exécuter le plan de jeu du mieux possible. « Il va falloir limiter les erreurs et être plus efficace dans la zone payante », assure l’entraîneur.

Le danger principal de Sherbrooke vient du quart-arrière, Jérémie Roch, détenteur du record de verges gagnées (11 477) et de passes complétées (866) en carrière au Canada, selon la recrue au poste de maraudeur, François Hamel. « On ne peut pas le contrôler, explique-t-il. Nous, on doit faire notre boulot et pas jouer les héros. On a tous un rôle sur le terrain, on doit s’y tenir. »

Jérémie Roch et plusieurs joueurs des Carabins vont jouer leur potentiel dernier match en universitaire. On parle notamment du quart Gabriel Cousineau, mais également le joueur de ligne offensive Alexandre Laganière, qui a évolué cinq ans avec les Bleus. « Je me sens chanceux d’avoir pu jouer ici pendant toutes ces années, reconnaît-il. Ça me fait un petit quelque chose de me dire que c’est sûrement la dernière, mais ça me donne aussi un surplus de motivation. »

Présent lors de la conquête de la Coupe Vanier, Laganière sent que ce groupe est au moins aussi bon que l’an dernier pour aller chercher un deuxième trophée d’affilée. Un objectif qui commence par une victoire ce samedi face à Sherbrooke.