« La porte-parole de l’opposition officielle, Martine Ouellet, a présenté l’amendement au projet de loi 76 au nom de la FAÉCUM et d’autres associations étudiantes montréalaises, et cela a porté ses fruits, explique le secrétaire général de la FAÉCUM, Nicolas Lavallée. Autant le deuxième groupe d’opposition [NDLR: la Coalition avenir Québec] que le ministre des Transports, Jacques Daoust, l’ont reçu favorablement. » L’amendement a été adopté le jeudi 11 février, durant l’étude détaillée de la Commission des transports et de l’environnement, à Québec.
« Ça fait environ 13 ans que la FAÉCUM défend ce dossier, notamment à l’aide de différentes représentations », précise le secrétaire général, en commentant la nouvelle. C’est à cette époque que le tarif réduit a été étendu aux étudiants de 16 à 25 ans fréquentant un établissement postsecondaire.
Un très grand nombre d’étudiants seraient touchés par cet amendement. « De 28 000 à 45 00 environ, dans la région de Montréal, pourraient bénéficier de cette mesure », estime Nicolas Lavallée, évoquant le nombre d’étudiants de plus de 25 ans fréquentant des établissements postsecondaires dans la région de Montréal. Parmi ce nombre, seuls ceux à temps plein seront concernés.
Cette nouveauté ne sera effective qu’au moment de l’adoption du projet de loi 76, qui prévoit la réorganisation du transport collectif dans la région montréalaise et créera l’Autorité régionale des transports métropolitains (ARTM) qui succèdera à l’Agence métropolitaine de transport (AMT). Cette nouvelle entité fixera, à l’avenir, les tarifs pour les réseaux de transports de la grande région montréalaise, dont ceux de la STM.
