Société

Un syndicat pour les étudiant·e·s en enseignement de l’UQAM

La question de la rémunération des stages est à nouveau sur la table pour les étudiant·e·s en enseignement de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Cette fois-ci, ces dernier·ère·s ne comptent pas sur la grève pour faire pression, mais demandent à être syndiqué·e·s. 

L’Association des étudiantes et des étudiants de la Faculté des sciences de l’éducation (ADEESE), le Syndicat des étudiant·e·s employé·e·s de l’UQAM (SÉTUE) et l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) souhaitent créer le Syndicat des stagiaires salariés du Québec (SSSQ) afin de protéger les intérêts des étudiant·e·s en enseignement dans trois régions administratives de la province : Montréal, Laval et l’Estrie.

Depuis le début de l’année 2025, l’ADEESE a ainsi entamé des démarches auprès du Tribunal administratif du travail dans le but de constituer un syndicat. Si celui-ci accepte la requête, cinq centres de services scolaires devront rémunérer les stagiaires en enseignement : les centres de services scolaires de Montréal, de Laval, de la Pointe-de-l’Île, des Mille-Îles et Marguerite-Bourgeoys.

Si les étudiant·e·s de l’UQAM obtenaient gain de cause, leur victoire créerait un précédent qui permettrait à d’autres associations étudiantes en enseignement au Québec de se prémunir des mêmes dispositions.

L’ADEESE pourrait toutefois rencontrer des obstacles dans le dépôt de sa requête. En effet, pour créer un syndicat, ses membres doivent être considéré·e·s comme salarié·e·s, en vertu de la définition du Code du travail. Or, celle-ci n’inclut pas les stagiaires, ce qui réduit les chances de création d’un tel syndicat étudiant.

Crédit photo: Taylor Flowe sur Unsplash

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