« Notre établissement n’est pas en crise, constate Guy Breton. La question n’est pas là, mais plutôt de savoir si notre Université est prête à faire face aux deux grands défis de la prochaine décennie : un financement général stagnant et une diminution de la population étudiante. »
Le recteur constate que l’UdeM tarde à se doter de structures modernes pour s’attaquer aux obstacles se dressant à l’horizon. « La dernière transformation institutionnelle majeure à l’UdeM remonte à la création de la Faculté des arts et des sciences et de la Faculté des études supérieures en 1972. L’organisation de nos facultés découle davantage de décisions ponctuelles prises au fil de notre histoire que d’une vision stratégique ou d’un « projet académique », » souligne-t-il.
Les assises de son projet académique seront établies de concert avec l’Assemblée universitaire d’ici la fin de l’année scolaire 2016-2017 et visent à adresser trois constats principaux : une structure administrative trop complexe et inefficace, une circulation inadéquate de l’information entre les différentes instances de l’Université et leurs membres et le manque de dynamisme dans la mise en place de projets collectifs universitaires. Le recteur prône une « collégialité d’action » plutôt que de « discours ».