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Un  »petit monstre » nommé JIRIRI

Une centaine d’étudiants du 1er cycle de 27 universités canadiennes, américaines et européennes collaborent à la plus récente édition de JIRIRI*, un journal de psychologie fondé en 2008 à l’UdeM, qui paraîtra le 11 mars prochain. Histoire d’une revue sans prétention qui prend de l’expansion.

« Les étudiants au baccalauréat n’avaient pas la chance de vivre une expérience de recherche significative avec toute la persévérance et la rigueur intellectuelle que ça implique, explique la fondatrice du journal et professeure au département de psychologie de l’UdeM, Roxane de la Sablonnière. Le JIRIRI a rendu ça possible. »

« Lorsqu’on me demande en entrevue de nommer une de mes plus grandes réalisations, je parle assurément de mon article dans le JIRIRI », affirme Cynthia Thisdale, un des auteurs de l’édition 2010. « Ça représente beaucoup de travail et il faut être prêt à s’investir lorsque l’on s’embarque làdedans, renchérit Raphaëlle Blondin-Gravel, elle a aussi publiée dans l’édition 2010, mais au bout du compte c’est très gratifiant. »

Au départ, l’équipe du journal était constituée d’une vingtaine d’étudiants issus exclusivement du cours de psychologie sociale donné par Mme de la Sablonnière. Le premier volume du JIRIRI a alors reçu neuf propositions d’articles et en a accepté cinq.

Le journal en est rendu à sa quatrième édition. Celle de 2011 compte neuf articles parmi les 20 qui lui ont été soumis. Le budget est de 3000 $, amassés grâce à des ventes de biscuits et à des « vélothons ». L’équipe du JIRIRI compte au total une centaine d’étudiants qui proviennent de 27 universités majoritairement canadiennes et américaines, mais aussi de deux universités françaises, plus une anglaise et une allemande. « C’est devenu un petit monstre », raconte Mme de la Sablonnière.

* L’acronyme JIRIRI signifie : Journal sur l’identité, les relations interpersonnelles et les relations intergroupes.

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