« Les publicitaires sont des ingénieurs de la culture, a déclaré au Devoir le professeur au Département d’information et de communication de l’Université Laval qui a participé à la création de l’Institut, Christian Desîlets. Leur travail a un impact majeur sur la formation des tendances, sur les comportements, les habitudes et le travail, sur l’esprit d’une époque, et il est nécessaire de bien le conserver au nom de la mémoire collective. »
La création de l’Institut a été rendue possible grâce à une large campagne de sensibilisation. Celle-ci a permis d’obtenir que les agences lg2 et Cossette communication, et l’un des fondateurs de l’agence du même nom, Claude Cossette, trois figures dominantes de l’histoire de la publicité du pays, annoncent leur intention d’offrir leurs archives à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). De plus, depuis le mois de janvier, l’Institut a commencé l’étude des archives des campagnes publicitaires produites par l’État québécois.
L’Institut aura donc pour mission la « la valorisation des fonds d’archives publiques et privées des principaux acteurs de l’industrie de la communication marketing, dont ceux des annonceurs, des agences de publicité et des diffuseurs », selon le communiqué.
Cette annonce a été faite dans le cadre du 45e congrès annuel de l’Association des archivistes du Québec, au Centre des congrès de Québec.