Les artistes désirant rejoindre La Machinerie pourront bénéficier d’un service d’évaluation des besoins nécessaires à la réalisation d’un projet artistique. Ils seront ensuite mis en lien avec un professionnel, parmi une liste déjà constituée, pouvant répondre adéquatement à ces besoins.
L’organisme proposera également des ateliers d’expertise où se réuniront de jeunes artistes, des experts de la culture et des créateurs chevronnés. « C’est important de créer la rencontre entre les artistes émergents et des artistes d’expérience, avance le chargé de projet en communications et positionnement, Pablo Matos. Ce sont des échanges intergénérationnels. C’est là-dessus que toute la richesse de la discussion va reposer. »
Le collectif compte sur les artistes émergents pour aider à redéfinir le milieu artistique. M. Matos souligne l’important apport des jeunes à l’OBNL. « La relève nous apporte la fraîcheur du regard, dit-il. On est dans un milieu en mutation constante. Les nouvelles solutions viennent souvent des nouvelles têtes. »
Cette précieuse relève, La Machinerie la convoite déjà. La chargée de projet en développement et administration, Rachel Billet, affirme que des premiers pas ont été faits dans ce sens. « On s’est assis avec les responsables du programme de gestion des organismes culturels de HEC pour voir comment nous pourrions nous associer », explique-t-elle.
Basée sur le modèle collaboratif, La Machinerie fonctionne avec le savoir de ses membres. C’est en travaillant ensemble qu’ils prévoient de faire avancer le milieu culturel québécois.