Au fil du jeu, les utilisateurs sont invités à caresser, tapoter, pincer, et utiliser plusieurs doigts pour amener un avatar de clitoris à l’orgasme. Cet avatar est personnalisable d’un sourire ou encore d’un chapeau, pour permettre à ceux prenant part à l’aventure de s’approprier leur copain de jeu dans l’application et dans la vie.
Entre chaque défi, des conseils et des statistiques sont offerts, tels que « c’est encore la pénétration qui domine chez les hétéros, alors qu’elle mène à l’orgasme chez seulement une femme sur cinq », ou encore le fait que le temps moyen que prend une femme pour atteindre l’orgasme seule est de quatre minutes.
Sauter par-dessus le fossé
Le jeu vise à combler un phénomène appelé « fossé orgasmique ». Selon les créateurs de l’application, qui s’appuient sur une étude de 2014 du Journal of Sexual Medecine, 62 % des femmes hétérosexuelles atteignent l’orgasme lors d’une première relation sexuelle entre nouveaux partenaires, contre 85 % des hommes. Chez les femmes lesbiennes, le pourcentage s’élève à 75 %.
De l’UQAM à l’ONF
Jeunes pousses, le collectif à l’origine du projet, est constitué de stagiaires de l’UQAM issus de différents programmes d’études de communication, de journalisme et de médias. Ces stagiaires sont encadrés par l’équipe du studio des productions interactives de l’ONF. Le thème pour leur réalisation de cette année était « Métamorphose ».
