Un groupe Extinction Rebellion à l’UdeM

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Par Esther Thommeret
jeudi 23 janvier 2020
Un groupe Extinction Rebellion à l’UdeM
Photo : Romeo Mocafico
Photo : Romeo Mocafico
Ce jeudi 23 janvier a lieu, sur le campus, le lancement du groupe Extinction Rebellion de l’UdeM (XR UdeM). Le groupe mondial souhaite se former dans les grandes universités montréalaises afin de lutter contre la crise climatique.

« Notre objectif principal est de forcer le gouvernement et les médias à dire la vérité sur l’urgence de la crise climatique et à prendre des actions concrètes qui peuvent nous rapprocher de la carboneutralité, explique le membre du groupe Extinction Rebellion UdeM Nathan Giroux. Pour les étudiants, c’est une façon pragmatique de passer à l’action pour le climat. »

D’après Nathan, le mouvement souhaite s’agrandir en formant des branches dans les quatre principales universités de Montréal : l’UdeM, l’UQAM, McGill et Concordia. « XR est un groupe qui est en train de grandir assez rapidement à travers le monde, souligne-t-il. Il n’y a pas de hiérarchie, tout le monde peut former un groupe XR tant qu’il respecte les principes. » Ces principes, au nombre de 10, consistent notamment à limiter les rapports de pouvoir, à être non violent,  à être inclusif ou encore à ne pas tenir de discours « culpabilisant ». « L’idée n’est pas de donner des discours moralisateurs à certains individus, précise Nathan. On pense que les changements passent d’abord par l’action politique. »

Il ajoute qu’il existe plusieurs façons de s’impliquer dans XR. « On ne cherche pas uniquement des gens prêts à se faire arrêter par la police, clarifie-t-il. Oui, ça envoie un message fort et ça crée une couverture médiatique vraiment intéressante, mais on cherche aussi des gens qui sont prêts à donner un peu de leur temps. »

Lors de son lancement à l’UdeM, les membres présenteront le mouvement, leurs objectifs et les intérêts de la désobéissance civile. Le prochain rassemblement de XR UdeM aura lieu le 31 janvier à Ottawa afin de réagir à la décision du gouvernement libéral d’atteindre la neutralité carbone pour 2050.