« Notre objectif principal est de forcer le gouvernement et les médias à dire la vérité sur l’urgence de la crise climatique et à prendre des actions concrètes qui peuvent nous rapprocher de la carboneutralité, explique le membre du groupe Extinction Rebellion UdeM Nathan Giroux. Pour les étudiants, c’est une façon pragmatique de passer à l’action pour le climat. »
D’après Nathan, le mouvement souhaite s’agrandir en formant des branches dans les quatre principales universités de Montréal : l’UdeM, l’UQAM, McGill et Concordia. « XR est un groupe qui est en train de grandir assez rapidement à travers le monde, souligne-t-il. Il n’y a pas de hiérarchie, tout le monde peut former un groupe XR tant qu’il respecte les principes. » Ces principes, au nombre de 10, consistent notamment à limiter les rapports de pouvoir, à être non violent, à être inclusif ou encore à ne pas tenir de discours « culpabilisant ». « L’idée n’est pas de donner des discours moralisateurs à certains individus, précise Nathan. On pense que les changements passent d’abord par l’action politique. »
Il ajoute qu’il existe plusieurs façons de s’impliquer dans XR. « On ne cherche pas uniquement des gens prêts à se faire arrêter par la police, clarifie-t-il. Oui, ça envoie un message fort et ça crée une couverture médiatique vraiment intéressante, mais on cherche aussi des gens qui sont prêts à donner un peu de leur temps. »
Lors de son lancement à l’UdeM, les membres présenteront le mouvement, leurs objectifs et les intérêts de la désobéissance civile. Le prochain rassemblement de XR UdeM aura lieu le 31 janvier à Ottawa afin de réagir à la décision du gouvernement libéral d’atteindre la neutralité carbone pour 2050.