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Joséphine Bacon a écrit trois recueils de poème, en français et en innu-aimun.

Un forum pour préserver la langue innue

Cette édition consacrée à l’avenir de la langue innue a pour objectif de mettre en avant des actions concrètes pour en favoriser son apprentissage grâce à des ressources et à des outils utilisables à la maison ou ailleurs dans les communautés.

L’événement, qui se déroule sur une période de trois jours, se penche entre autres sur le rôle des aîné·e·s dans la transmission de la langue. Il accueille plusieurs conférences et invité·e·s afin de fournir aux écoles et organismes de la région les moyens nécessaires pour encourager les jeunes à apprendre la langue et à l’utiliser davantage. L’Institut Tshakapesh, qui assure sa tenue, a pour objectif la préservation et la mise en valeur de la culture innue.

La professeure agrégée au Département de linguistique et de traduction de l’UdeM Yvette Mollen figure parmi les conférencier·ère·s invité·e·s. Elle y présentera son livre Conjugaison des verbes innus ce jeudi 28 mars.

L’enseignante de langue innue à l’école secondaire Uashkaikan de Pessamit Louise Canapé, la gardienne du territoire Uapukun Mestokosho et les artistes Joséphine Bacon, Nelly Jourdain et Mathieu Mckenzie ont également été conviés à prendre part aux discussions.  

Les échanges se font principalement en innu-aimun, mais un service de traduction est offert au besoin.

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