Un festival pour s’intégrer

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Par Lisa Vokatch
mercredi 21 septembre 2016
Un festival pour s’intégrer
Le festival a accueilli 120 000 visiteurs à sa dernière édition. Crédits photo : Maude Auberson-Lavoie
Le festival a accueilli 120 000 visiteurs à sa dernière édition. Crédits photo : Maude Auberson-Lavoie
Lors de sa dernière édition, du 7 au 10 septembre, le Festival artistique OUMF a rassemblé au Quartier latin des milliers d’étudiants qui viennent de commencer leur nouvelle année. Une manière de faciliter leur rentrée universitaire, selon la ligne directrice du festival.
« La force et l’intérêt du festival résident dans ce cadre plus culturel, plus stimulant que celui offert pendant les initiations traditionnelles pratiquées dans les universités, où souvent beuveries sont au rendez-vous. » Francis Bouchard, Président de l’Association étudiante de l’École des sciences de la gestion (AéESG)

«OUMF est vraiment le festival de la rentrée étudiante, affirme la coordonnatrice au développement des affaires du festival, Alice Chauvelot. Il a lieu au début du mois de septembre, précisément à la rentrée, et se situe à proximité de l’UQAM. D’ailleurs, il a été cofondé avec cette université. » Cette période de l’année correspond aux nombreuses initiations organisées par les associations étudiantes, leur donnant la possibilité de les inclure dans les activités du festival.

L’intégration est un mot phare de chaque édition et la programmation variée du festival permet aux étudiants de bénéficier des avantages offerts par le paysage culturel de Montréal. « La force et l’intérêt du festival résident dans ce cadre plus culturel, plus stimulant que celui offert pendant les initiations traditionnelles pratiquées dans les universités, où souvent beuveries sont au rendez-vous », souligne le président de l’Association étudiante de l’École des sciences de la gestion (AéESG), Francis Bouchard, dont le groupe est partenaire du OUMF.

Pour les étudiants internationaux, ce type d’événement peut être une bonne manière de se familiariser avec une nouvelle ville. « Par le choix géographique, la gratuité et la variété des activités, le festival me paraît être parfait pour qu’un étudiant s’y sente bien », raconte l’étudiante en échange au Département de psychologie à l’UdeM, Margot Dehan, présente à la dernière édition.

Un partenariat prometteur

Les associations étudiantes sont une passerelle importante entre les étudiants et le festival. Cette année, on les compte au nombre de quatre à participer aux activités du OUMF, comparé à deux l’année dernière. Parmi eux, l’AéESG, qui voit dans cette collaboration un moyen de promouvoir des campagnes sociales. « Nous insistons sur la consommation responsable et le consentement sexuel, affirme Francis. À ce sujet, nous sommes d’ailleurs des participants de premier plan de la campagne Sans oui, c’est non ! »

Chaque association universitaire a comme priorité en début d’année d’intégrer les nouveaux étudiants, le festival est donc un moyen de rassembler et d’initier. « Les activités au sein du festival permettent de rencontrer les étudiants d’autres programmes et de discuter de plusieurs choses, croit le responsable des affaires internes à l’Association facultaire de langues et communications de l’UQAM, Philippe Séguin. C’est aussi très formateur pour nos membres au niveau du processus d’organisation et de gestion. »

Les associations disent être fières d’avoir organisé des « 5 à 7 » sur la place Pasteur avec barbecue, musique et bières. De son côté, l’Université de Concordia a fait jouer ses équipes de hockey féminines et masculines, les Stingers, au sein d’un tournoi de rue, le volet sport étant une nouveauté durant cette édition du OUMF. Par ailleurs, la coordonnatrice au développement des affaires du festival suggère de multiplier ce genre d’événements près des autres universités de Montréal afin que plus d’étudiants puissent en profiter.

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