Le but de l’exercice était de reproduire un « code orange », c’est-à-dire une catastrophe ou un sinistre qui provoque une arrivée massive de patients à l’hôpital au même moment, selon le communiqué publié par les FAC sur leur site Internet. Dans le scénario de la fin de semaine, les militaires ont dû secourir des blessés, rescapés d’un feu de forêt, joués par des étudiants de la Faculté de médecine de l’UdeM qui portaient des maquillages adaptés.
Pour le docteur Pierre Desaulniers, directeur du Programme de médecine d’urgence spécialisée de l’UdeM, l’exercice a même été bénéfique pour les étudiants. « Ces exercices profitent aussi aux étudiants de la Faculté de médecine, qui peuvent ainsi mieux se préparer à leur carrière », a-t-il déclaré au journal La Presse.
Ce type d’exercices, mêlant militaires et hôpitaux civils, est organisé au moins une fois par année, mais n’avait encore jamais eu lieu à cette échelle dans un hôpital civil, selon les Forces armées canadiennes.
L’exercice a également rassemblé 15 médecins urgentistes, 23 médecins résidents du CHUM, du CHU Sainte-Justine, de l’hôpital du Sacré-Cœur et de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont.