Un étudiant de l’UdeM remporte le concours du Salon du livre de Montréal

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Par Anaïs Amoros
mercredi 2 juin 2021
Un étudiant de l’UdeM remporte le concours du Salon du livre de Montréal
Gabriel Deschamps, étudiant en littérature de langue française de l’UdeM de 22 ans a remporté le prix du concours Mon livre de l’année organisée par le Salon du Livre en collaboration avec la Presse. Courtoisie - Gabriel Deschamps
Gabriel Deschamps, étudiant en littérature de langue française de l’UdeM de 22 ans a remporté le prix du concours Mon livre de l’année organisée par le Salon du Livre en collaboration avec la Presse. Courtoisie - Gabriel Deschamps
L’étudiant en littératures de langue française à l’UdeM Gabriel Deschamps a remporté le prix du concours Mon livre de l’année, organisé par le Salon du livre de Montréal, en collaboration avec La Presse.

« Le prix était alléchant, témoigne Gabriel pour expliquer la raison pour laquelle il a participé au concours. Un stage à La Presse ! » Cet étudiant en littératures de langue française estime n’avoir rien eu à perdre et tout à gagner en posant sa candidature. « Écrire un article, et quand bien même, ne pas être sélectionné, ça reste une expérience », précise le lauréat.

Gabriel a choisi le livre de l’autrice québécoise Marie-Claire Blais Petites cendres ou la capture, pour sa participation au concours. « C’est le seul livre québécois de 2020 que j’ai lu, confie-t-il. En littérature, on lit plus de livres d’anciens régimes et peu de littérature contemporaine. J’ai passé mon année à lire Balzac. » Il a découvert l’œuvre de Mme Blais grâce à son chargé de cours en littérature québécoise, Michaël Blais. Mon livre de l’année devait obligatoirement porter sur un livre québécois publié en 2020.

 « Il n’y a pas vraiment de fil conducteur mis à part un lieu commun qui réunit une mosaïque de personnages, décrit Gabriel. Plein de gens se retrouvent au même endroit sans se connaître, et sans même se parler, ils partagent plein de craintes. C’est un roman très intime. »

Le plus difficile dans l’exercice du concours a été de rapporter l’œuvre à soi, souligne le futur stagiaire à La Presse. « Je l’ai fait en citant un passage qui m’a vraiment marqué, détaille Gabriel. J’ai parlé du personnage de Marc, qui est obèse. Il a beau tout faire, il est coincé dans son corps, et je trouve que c’est un sentiment étouffant. Le rapport au corps est très bien décrit, ça m’a rejoint. » L’étudiant mentionne également se reconnaître dans la plume de l’autrice. « Dans sa sensibilité, sa philosophie, on naît puis on meurt, poursuit-il. Si ça peut s’arrêter à tout moment, la vie va continuer quand même. C’est le genre de réflexion que j’ai aussi. »

Le lauréat du concours est enthousiaste à l’idée de faire son stage. Il ignore encore quand celui-ci commencera, mais espère avoir pour mentore la chroniqueuse littéraire Chantale Guy ou la journaliste Rima Elkouri.