Un doublé historique

Les filles de l’UdeM ont su se défaire de l’équipe de l’Université de l’Alberta sur le score de 4-3. Menées 3-0 après les trois premiers matchs, les Albertaines ont réduit l’écart avant que Sophie Dagenais n’offre le titre aux Carabins.

De son côté, forte des bonnes performances de sa recrue Kamen Damov, l’équipe masculine s’est imposée 5-1 face à l’Université de Toronto, qui avait l’avantage de jouer à domicile.

Un goût de revanche

Après avoir remporté le titre québécois en avril dernier, les sportifs ont redoublé d’efforts pour décrocher le titre national. « On a travaillé vraiment dur et ça a porté ses fruits, explique la capitaine de l’équipe féminine Catherine Drolet. On avait une équipe assez compétitive qui s’est donné les moyens de gagner tout au long de l’année pour en arriver là. »

L’été dernier, sa formation s’était inclinée en finale contre les mêmes adversaires. « On savait à quoi s’attendre et ce n’était pas gagné d’avance pour autant, précise-t-elle. On voulait surtout aller chercher la victoire pour montrer qu’on a progressé. »

L’étudiante en génie industriel ajoute que son équipe, en plus d’avoir l’expérience du national, a disposé cette année d’un autre avantage sur sa rivale : « Pour nous, ça a été une grosse motivation de savoir que les gars étaient aussi en finale, raconte Catherine. On est très proches et on s’entraîne toujours ensemble. On est aussi de bons amis dans la vie à l’extérieur et je suis persuadée que ça les a aidés. »

Gagner pour attirer les talents

L’entraîneur-chef Andrzej Zaleski apparaît serein lorsqu’il s’agit d’aborder le futur de ces deux formations. « Les gars avaient une équipe très jeune avec de nouveaux joueurs et ils ont prouvé qu’ils étaient déjà très bons, indique-t-il. Les filles étaient plus expérimentées, avec des bases certainement plus solides, mais beaucoup arrivent à la fin de leurs études. »

Le départ de certains des moteurs de l’équipe n’effraie pas celui qui accompagne les Carabins depuis 2014. « Les détections vont bientôt commencer, affirme l’ex-étudiant de l’UdeM. Je suis persuadé que ces victoires vont permettre à l’équipe de rayonner et d’attirer de nouveaux jeunes talents. » Une situation qui s’est déjà produite dans le passé lorsque des athlètes, comme Marianne Jodoin, ont réussi à se hisser au rang mondial.