Un comité pour les étudiants racisés voit le jour au sein de l’Association étudiante de science politique et d’études internationales

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Par Romeo Mocafico
jeudi 14 janvier 2021
Un comité pour les étudiants racisés voit le jour au sein de l’Association étudiante de science politique et d’études internationales
Actuellement en période de recrutement, le CERA souhaite organiser des activités "COVID-friendly" pour le mois de février, Mois de l’histoire des Noirs. Crédit : Wikimedia Commons.
Actuellement en période de recrutement, le CERA souhaite organiser des activités "COVID-friendly" pour le mois de février, Mois de l’histoire des Noirs. Crédit : Wikimedia Commons.

L’Association étudiante de science politique et d’études internationales de l’UdeM (AÉSPÉIUM) se dote d’un nouveau comité pour lutter contre le manque de représentativité et défendre les droits des étudiants racisés.

D’après l’étudiante en études internationales et présidente du Comité des étudiant.e.s racisé.e.s de l’AÉSPÉIUM (CÉRA), Nohémie Bokuma, l’Association, après s’être penchée l’an dernier sur la parité hommes-femmes au sein de son effectif, a cherché à régler le manque de diversité qu’elle pouvait observer dans ses rangs.

« Sur la vingtaine de membres dans l’équipe, on n’avait que deux voire trois personnes issues de minorités, explique Nohémie. C’est pour cela que l’AÉSPÉIUM a décidé de lancer le CÉRA cet hiver. »

Représenter et défendre les droits

Non-membre de l’AssociationNohémie cherche ainsi à interpeller les personnes racisées pour les inciter à prendre part aux activités proposées par l’AÉSPÉIUM.

« Notre but au CÉRA, c’est essentiellement de répondre au manque de représentativité dans l’Association, de défendre les droits et d’éviter les situations de non-respect des droits des personnes racisées, précise-t-elle. On cherche aussi à savoir comment augmenter la participation des minorités dans l’Association et montrer aux personnes racisées qu’elles y ont leur place et qu’on veut qu’elles y participent. »

D’après l’étudiante, un tel comité pourra s’avérer utile lors de certaines situations exceptionnelles exigeant des « intermédiaires ». Elle prend en exemple le débat autour de N-word qui avait agité l’Université d’Ottawa au printemps dernier. « C’est important d’avoir des personnes qui sont équipées pour gérer ces situations-là. »

Le CÉRA est actuellement en période de recrutement et reçoit les candidatures jusqu’au 23 janvier. « Ensuite, on va pouvoir organiser des activités COVID-friendly pour le mois de février, qui est le Mois de l’histoire des Noirs, prévoit Nohémie. La présidente compte sur une forte présence de son comité sur les réseaux sociaux et espère à plus long terme pouvoir organiser des conférences avec des experts autour d’enjeux spécifiques.