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« C’est important de donner une deuxième vie aux vêtements », selon Isabelle Kaliaguine. Crédit photo : Roman Spiridonov

Un atelier sur le campus pour réparer ses vêtements abîmés

Une option pour avoir du linge de seconde main. L’initiative étudiante Beati offre un service de vente et d’achat de vêtements dits « usagés », mais grâce à l’atelier de réparation de vêtements, l’approche diffèrera. Le 14 décembre prochain, les personnes qui participeront à l’activité pourront apprendre quelques rudiments pour réparer des morceaux de linge à l’aide d’une machine à coudre.

Isabelle Kaliaguine, aussi connue sous le nom de « Dr Guenille », animera et coordonnera l’événement, en plus de donner des renseignements aux membres de la communauté étudiante présents. « C’est important de donner une deuxième vie aux vêtements, précise-t-elle. La surconsommation de vêtements est l’une des industries les plus polluantes. […] En diminuant notre consommation, on aide la planète et on arrête d’extraire des ressources neuves pour les destiner à la poubelle. En faisant de la réparation créative, on s’amuse et on se facilite la vie. »

Les origines de Dr Guenille

« J’ai choisi comme surnom Dr Guenille, parce que je soigne les vêtements, un peu comme un docteur qui soigne les humains, explique Mme Kaliaguine. Depuis toujours, je fais plein de projets avec les tissus, et pendant des années, j’ai fait de la scénographie avec des textiles. Les autres équipes techniques nous appelaient l’équipe Guenille. J’ai toujours cherché à donner une deuxième vie à tout ce qui est en tissu. Le nom est donc venu spontanément. »

Dr Guenille propose plusieurs services d’ateliers et de cours, ainsi que différentes approches créatives pour apprendre à réutiliser des objets qui semblaient voués à être jetés. « Tout le monde peut apprendre à réparer des vêtements : je m’applique à trouver des techniques faciles et divertissantes », résume Mme Kaliaguine.

Quelques précisions

L’activité du 14 décembre se déroulera au local de Beati* de 13 h à 15 h 30 et sera entièrement gratuite, mais les personnes qui souhaitent y participer doivent s’inscrire en ligne. Les places sont très limitées, puisqu’elles dépendent de l’accès aux machines à coudre et du matériel nécessaire aux réparations que peut fournir Beati.

Toutes celles et tous ceux qui assisteront à l’activité seront invités à se présenter avec deux ou trois pièces de vêtements à réparer. « Certaines réparations sont plus compliquées que d’autres, par exemple, changer une fermeture éclair sur un manteau d’hiver, souligne Mme Kaliaguine. C’est pour ça qu’on demande aux participants d’apporter plus d’une pièce. »

 

*La friperie Beati se situe au local 1103 du pavillon Marguerite-d’Youville.

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