Campus

Un appui financier pour la biodiversité du campus

« Il y a trois ou quatre ans, on a fait une proposition de subvention à la Ville [de Montréal], qui était destinée au rehaussement de la biodiversité du mont Royal », explique le coordonnateur au développement durable de l’UdeM, Stéphane Béranger. Le projet initial soumis par l’Université était de 300 000 $ (100 000 $ par année, durant trois ans). Selon M. Béranger, la métropole, disposant de peu de moyens financiers, a plutôt proposé un montant de 60 000 $ pour une période maximale d’un an.

La partie du projet initial retenue vise uniquement le boisé Édouard-Montpetit. « Elle consiste à fermer les sentiers anarchiques en plantant des arbres et puis à rediriger la circulation sur les sentiers principaux », précise M. Béranger. Du gravier pourra ensuite être déposé sur les sentiers pour inciter les gens à les suivre, évitant ainsi de perturber les écosystèmes fragiles du boisé. Plusieurs espèces rares de grenouilles et de salamandres trouvaient autrefois refuge dans ce milieu.

« Le grand projet [initial] qu’on avait était de récupérer l’eau provenant du troisième sommet [du mont Royal] et de l’amener au sein des milieux humides. Il y avait des petits étangs dans le boisé, il y a très longtemps », poursuit M. Béranger. Selon lui, des creux sont encore présents dans le sol et auraient permis le stockage de l’eau de pluie. Le plan initial soumis à la Ville de Montréal aurait aussi permis de planter davantage d’arbres entre le boisé Édouard-Montpetit et les résidences étudiantes situées à côté.

Depuis 2011, l’Université reçoit tout de même des dons réguliers d’arbres de la Société de verdissement du Montréal métropolitain (SOVERDI), selon M. Béranger. Ces arbrisseaux sont plantés à divers endroits stratégiques sur le campus, dont le boisé Édouard-Montpetit. Ces différentes initiatives de l’Université s’inscrivent dans le cadre de son Plan de biodiversité 2014-2020.

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