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La renommée de l'UdeM, ses programmes d'étude et l'organisation des Carabins font la fierté des étudiants de l'Université (Crédit illustration: Navid Moqaddam)

Udemiens et fiers de l’être

Qu’est ce qui fait la fierté d’appartenir à la communauté universitaire de l’UdeM? Les étudiants citent l’appartenance à leur programme, le prestige de l’institution et les Carabins comme principaux facteurs de leur fierté d’étudier à l’Université. 

Nicolas Bertrand est étudiant en droit à l’UdeM. « Je suis fier d’appartenir à ma faculté qui est renommée pour le droit civil, affirme-t-il. C’est la faculté de Pierre Elliott Trudeau, qui a accueilli plusieurs premiers ministres et des juges qui se sont rendus à la Cour suprême. »

« La qualité de l’enseignement, la qualité des programmes, les professeurs et les relations avec les professeurs contribuent à l’expérience d’étudier à l’UdeM, affirme le directeur de l’image de marque de l’UdeM, Raynald Petit. La fierté d’un étudiant est souvent liée à son domaine d’étude et à sa faculté. »

Les programmes offerts et la qualité de l’éducation contribuent à la fierté et au sentiment d’appartenance. « Ma fierté est intimement liée à la qualité de l’éducation, à l’ouverture des professeurs au dialogue et à la prestance de l’UdeM à l’international », confie le diplômé en études internationales Jérémy Laniel.

Il se réjouit notamment de la réputation de l’UdeM lors de ses stages et échanges à l’étranger. « Tant en Suède qu’à New York, les gens connaissent l’Université et la respectent », se réjouit-il.

La diversité des programmes est importante

« L’UdeM a la grande qualité d’offrir tous les programmes possibles et impossibles. Nous avons le plus grand nombre de programmes en santé au pays, soutient M. Petit. Mais qu’il s’agisse du droit, de la sociologie ou de la bibliothéconomie, les étudiants se sentent attachés à leur programme. »

L’étudiante en travail social Annick Moreau poursuit dans le même sens. « Quand j’étais en anthropologie, j’étais fière d’appartenir à un des plus grands départements en Amérique du Nord», explique-t-elle. Annick Moreau est depuis devenue étudiante en travail social au Campus Laval de l’UdeM. «C’est plus difficile de développer une fierté à Laval quand il n’y a pas de campus comme celui de Montréal», poursuit-elle. Elle dit retrouver son sentiment d’appartenance à l’UdeM à chaque semaine lorsqu’elle vient s’entraîner au CEPSUM.

Peu importe l’université, l’attachement au programme demeure important. « Les programmes en publicité de l’UQAM ont une très bonne réputation et cela contribue à mon sentiment d’appartenance », affirme l’étudiante en communication et marketing à l’UQAM Julia Lemyre-Cossette. Sans voir l’UdeM d’un mauvais oeil, Julia a choisi son université en fonction de son programme.

Le sport y est pour beaucoup

Au-delà de la réalité universitaire, le sport est un élément clé dans le choix des universités. Maxime Fecteau a longtemps hésité entre l’UdeM et McGill pour étudier la sociologie, avant d’opter pour le deuxième choix. «Pour moi, c’est le sport avant tout », affirme le membre et ancien président de l’équipe de voile de McGill. Il a une bonne opinion de l’UdeM sur le plan universitaire, mais le sport a influencé son choix.

À l’UdeM, l’intérêt des étudiants pour les Carabins et leur présence aux matchs témoignent de leur attachement à la communauté universitaire. « Je connais des membres de l’équipe de ski et je suis aussi content que l’équipe de football soit de haut calibre », explique Nicolas Bertrand.

«Il y a certainement un sentiment de fierté lié aux Carabins. Si le stade était plus grand, je crois qu’il y aurait beaucoup plus de monde aux matchs, affirme Raynald Petit.  Les matchs des Carabins sont aussi un lieu de rassemblement pour HEC Montréal, Polytechnique et l’UdeM. »

L’étudiant à HEC Montréal Louis-Simon Hubert confirme la pensée de M. Petit. « Même si j’ai un sentiment d’appartenance envers HEC, je me sens aussi lié à l’UdeM grâce aux Carabins », affirme-t-il.

La secrétaire générale de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM (FAÉCUM), Mireille Mercier-Roy, croit qu’il est important d’intégrer et de stimuler les étudiants par de nombreuses activités socioculturelles. Elle pense également qu’il faut susciter l’intérêt des étudiants pour les Carabins. «Nous organisons des tailgates lors des matchs de football et des voyages à Québec pour aller assister aux matchs contre le Rouge et Or», explique-t-elle.

Selon Raynald Petit, ce n’est pas la fierté qui manque aux étudiants de l’UdeM. Qu’il s’agisse de la qualité des programmes, des activités parascolaires ou des Carabins, M. Petit croit que chaque étudiant crée un lien personnel avec l’Université.

(Crédit photo: Pascal Dumont)

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