UdeM un jour, UdeM toujours

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Par Nicolas Jeanneau
mercredi 17 octobre 2018
UdeM un jour, UdeM toujours
En plus des 400 000 diplômés, 50 000 donateurs font également partie du Réseau, selon le site Internet de l’Université. Crédit Photo : Pxhere.com
En plus des 400 000 diplômés, 50 000 donateurs font également partie du Réseau, selon le site Internet de l’Université. Crédit Photo : Pxhere.com
Avec ses 400 000 diplômés, l’UdeM dispose d’une vaste communauté dispersée au-delà de ses murs. Un défi de taille pour le nouveau Réseau des diplômés et des donateurs, chargé de valoriser les liens entre l’Université et ses anciens étudiants.

L’UdeM a dévoilé le lancement de son nouveau Réseau des diplômés et des donateurs le 1er octobre 2018. Celui-ci remplace son prédécesseur, le Bureau du développement et des relations avec les diplômés. Pour éclairer cette annonce, le vice-recteur aux relations avec les diplômés, partenariats et philanthropie Raymond Lalande explique que les diplômés sont des ambassadeurs potentiels pour l’UdeM et qu’il faut développer leur sentiment d’appartenance à cette large communauté.

Un des axes du projet traite de la relation aux jeunes diplômés. « Nous voulons qu’au sortir de l’Université, les anciens étudiants sachent qu’ils sont importants aux yeux de l’UdeM et qu’il y a une organisation qui tient à rester en lien avec eux tout au long de leur vie », précise M. Lalande. La démarche est appuyée par un site Internet qui propose des activités exclusives, dresse le portrait de certains diplômés et donne l’occasion de s’impliquer dans la propagation du réseau en devenant ambassadeur.

Nouvelle présentation

La diplômée d’un baccalauréat en littérature française Ariane Brosseau confie trouver ce nouveau réseau de l’UdeM attrayant. Elle l’a récemment rejoint sur LinkedIn et a aimé sa page Facebook. « Une attention semble avoir été portée à la présentation des services, au design, et je trouve qu’il a une belle présence sur les médias sociaux », ajoute-t-elle.

Cette refonte structurale a également été saluée par les représentants des étudiants. « Ce renouveau pourra sans doute générer des retombées positives, dans la mesure où l’on s’assure toujours de maintenir l’indépendance académique de l’UdeM », annonce le secrétaire général de la FAÉCUM, Matis Allali.

Au-delà du symbolique

Pour la direction du nouveau réseau, il est capital d’insister sur le fait que ce lancement dépasse largement la simple modification de nom et qu’il témoigne plutôt d’une nouvelle approche de la philanthropie à l’UdeM. « D’une équipe qui comptait quelques employés, on dispose désormais d’un service incluant près de 80 employés pour les diplômés et les donateurs », révèle M. Lalande pour souligner l’importance des changements que connaît l’ancien Bureau du développement et des relations avec les diplômés. « Auparavant gérées par une petite organisation externe, les opérations ont été rapatriées à l’intérieur de l’UdeM, pour créer une direction des diplômés qui n’existait pas il y a encore deux ans », poursuit-il.

Les diplômés sont dorénavant appelés à une plus grande collaboration avec l’UdeM, par le biais une présence accrue au sein de ses instances. Un véritable « virage diplômés », décrit par M. Lalande comme un changement de culture doublé d’une transformation institutionnelle, lancés sous l’égide de la nouvelle Charte de l’UdeM.

Ce texte fait de l’ouverture aux diplômés un point clé de ses ambitions. « Il renouvelle la participation des membres de notre communauté à la vie universitaire, en faisant une plus grande place dans nos instances à nos professeurs de carrière, à nos étudiants, à nos chargés de cours, mais aussi et surtout, à nos diplômés », a écrit le recteur de l’UdeM, Guy Breton, dans un communiqué commentant la nouvelle charte, le lendemain de son adoption.

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