En mille morceaux
Jusqu’au 16 février, la photographe Celia Perrin Sidarous investit le Centre Clark. L’artiste y propose des techniques expérimentales de céramique, qu’elle a développées lors d’une résidence en Italie.
La coordonnatrice générale et artistique-volet programmation du Centre Clark, Roxanne Arsenault, explique que l’artiste, à la base spécialisée en photographie, cherchait à cultiver d’autres compétences artistiques. « Celia a décidé de pousser son exploration en photo, mais surtout de mettre l’accent sur la céramique, indique-t-elle. Elle a développé plusieurs techniques, notamment lors de son passage en Italie. »
Son exposition Pores cherche à délimiter l’aspect décoratif d’un objet et sa dimension artistique. Mme Arsenault affirme qu’on retrouve dans chaque œuvre la volonté de définir la fine ligne qui distingue les deux univers.
« On retrouve dans le travail de Celia cette idée de fragments, car plusieurs de ses œuvres en céramique ont été brisées, soit à la cuisson, soit pendant le transport », raconte-t-elle. Cette notion de « pores » fait, d’après elle, référence à de nombreux aspects de son travail : les pores de la peau, mais aussi ceux qui caractérisent la terre avec laquelle on crée les céramiques, ou encore ceux de la trame en photographie.
Pores
Du 10 janvier au 16 février
Centre Clark
5455, avenue de Gaspé
Obsolescence exposée
L’artiste et professeur de design et d’arts numériques à Concordia Martin Racine s’interroge sur la vie future des objets et remet en question leur mode de production et de consommation au Musée des maîtres et artisans du Québec.
En opposition à l’artisanat, l’artiste ouvre la réflexion sur le futur des objets de fabrication industrielle. « À la manière d’un scientifique, on est amené, dans l’exposition, à observer l’intérieur des objets, leurs organes, afin de révéler ce qui s’y trouve », explique la responsable des communications, de la boutique et des membres du musée, Mireille Bélanger.
Selon elle, ADN, la vie future des objets ouvre le débat sur l’obsolescence et la pérennité des objets d’usage courant. L’auteur y porte un regard critique et s’interroge sur leur futur et sur la façon dont ils sont produits et consommés.
ADN, la vie future des objets
Du 26 janvier au 10 mars
Musée des maîtres et artisans du Québec
615, avenue Sainte-Croix
Le froid de l’époque
L’exposition L’hiver d’antan propose une série de photographies sur le quotidien passé et hivernal des résidents des quartiers de l’Est.
L’Atelier d’histoire Mercier–Hochelaga-Maisonneuve et la maison de la culture Maisonneuve se sont associés pour raconter l’histoire des habitants d’Hochelaga-Maisonneuve. À l’aide d’œuvres issues de la collection de l’Atelier, l’exposition retrace les anciennes activités pratiquées lors la saison froide.
L’histoire du quartier, des activités d’hiver jusqu’au mode de transport d’époque, est résumée en photos jusqu’au 14 avril.
L’hiver d’antan
Du 10 janvier au 14 avril
Marché Maisonneuve
4445, rue Ontario Est