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Trois idées pour un quotidien universitaire plus «écolo»

  1. Se passer du neuf 

Dons, échanges, locations, vente en ligne… Selon l’indice Kijiji de l’économie de seconde main : 4e édition annuelle — Rapport 2018*, dans l’ensemble, la valeur du marché de seconde main s’élevait à 28,5 milliards de dollars en 2017 au Canada, soit 1,34 % du total annuel du PIB canadien de 2126 milliards de dollars au deuxième trimestre 2017, selon l’estimation de Statistiques Canada. 85 % des Canadiens et des Canadiennes ont ainsi participé à l’économie de seconde main la même année. Recourir à l’occasion plutôt que se tourner vers le neuf permet, notamment, cela va de soi, de ne pas encourager la surproduction de biens, et ainsi l’exploitation de nouvelles ressources.

Avoir recours à la seconde main est non seulement possible, mais également plus économique. Côté vêtements, direction Beati, la friperie de l’UdeM. La communauté étudiante peut y échanger ses vêtements, les revendre et en acheter à petit prix. Rendez-vous les mardis de 12 h à 17 h au local 1103 du pavillon Marguerite-d’Youville. Plus d’infos sur la page Facebook de l’organisme : www.facebook.com/beatiudem/. D’autres adresses pour se procurer des vêtements usagés à bas prix : les boutiques Renaissance, Village des Valeurs, Eva B, Citizen Vintage, Ex-voto, KiloFripe, Marché Floh…

Côté ouvrages, la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM) met à la disposition des étudiants et étudiantes un service en ligne permettant la mise en vente et l’achat de manuels de cours usagés et à bas prix. Direction son site Internet : www.klu.faecum.qc.ca/. Direction également : La Bouquinerie du Plateau, les librairies L’Échange, Parenthèse, Romans Savons…

Besoin de se meubler? L’UdeM propose à la communauté étudiante, de temps à autre, de s’offrir à petit prix le mobilier qui n’a pas déménagé au nouveau Complexe des sciences du campus MIL. Direction le calendrier de l’Université pour surveiller les prochaines dates où ce service sera offert : www.calendrier.umontreal.ca/

  1. Faire durer ses vêtements

Une première vigilance à avoir concernant son linge : le faire durer en l’entretenant correctement, pour éviter d’avoir à le bouder trop rapidement. Le média Protégez-Vous** le rappelle : savoir lire l’étiquette d’entretien est la base pour conserver ses vêtements plus longtemps et en bon état. Par exemple, certains vêtements, comme des pulls, ne peuvent être lavés qu’à la main : mieux ne pas couper l’étiquette trop rapidement. Et autant, dans le même temps, fabriquer sa lessive maison ou opter pour une lessive écologique, moins agressive et moins polluante.

Quand un vêtement ne fait vraiment plus l’affaire, il ne doit aller en aucun cas dans la poubelle des ordures ménagères. Direction les organismes de réemploi. Recyc-Québec propose un outil de recherche, «Ça va où?», qui permet de géolocaliser des points de collecte proches de chez soi, pour des vêtements comme pour d’autres produits. Le réflexe du don auprès d’organismes tels que Renaissance est également une option : le site Internet renaissancequebec.ca permet également de trouver le centre de dons le plus proche de son domicile. Autre idée : proposer ses vêtements inutilisés à des membres de sa famille ou à des amis. Voire troquer ses vêtements à l’occasion d’une soirée…

  1. Surveiller le contenu de son assiette

Difficile d’y échapper : nous sommes en plein dans le temps des concombres, des épinards, des radis, de la rhubarbe… À chaque mois ses fruits et légumes de saison. Équiterre, l’un des principaux organismes environnementaux du Québec, met à la disposition de la population un calendrier des disponibilités des fruits et légumes sur son site Internet. Privilégier des aliments de saison, c’est préférer des produits arrivés naturellement à maturité dans leur zone de production, et qui ont ainsi plus de goût. Attention toutefois à bien les choisir locaux — car le transport peut peser très lourd dans leur impact carbone — en privilégiant les marchés, les ventes directes à la ferme, ou, pourquoi pas, en ayant recours à des paniers de fruits et légumes locaux. Leurs coûts, partagés par exemple entre colocataires, peuvent être avantageux au regard du nombre de recettes envisageables.

À noter également que le service de traiteur Local Local, à l’Université, dit s’engager à favoriser une cuisine locale et écoresponsable, dont des mets végétariens et végétaliens. Concernant ce dernier point, le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG), cité par Le Devoir et Unpointcinq, établit qu’un Québécois ou une Québécoise achète 81 kg de viandes et de poissons, soit 7 % de la quantité annuelle d’aliments, mais que ceux-ci comptent pour 36 % du bilan carbone de notre alimentation.

Bon à savoir

La Banque alimentaire de l’UdeM offre chaque semaine une distribution de nourriture gratuite aux étudiants et étudiantes dans le besoin. Les paniers sont généralement composés de produits secs, de laitages, de fruits, de légumes, etc. Rendez-vous tous les lundis dès 15 h 15 au pavillon Jean-Brillant, à la cafétéria Local Local, dans la partie nord.

Pour limiter ses emballages et acheter des quantités plus justes de produits, le vrac est l’idéal. Le projet étudiant En Vrac, à l’UdeM, commande de grosses quantités d’aliments bio en vrac à faible coût (noix, grains, fruits séchés, farines, etc.). Il suffit d’amener ses contenants au local 1103 du Pavillon Marguerite d’Youville et d’acheter la portion souhaitée. Les détails des dates et des horaires des ventes sont régulièrement précisés sur la page Facebook de l’organisme : facebook.com/envrac.udem/.

*https://www.kijiji.ca/carrefourkijiji/app/uploads/2016/08/Kijiji-Index-Report-2018_FR_Final_web.pdf

**Larouche, Lyne (2018) : Comment lire les étiquettes d’entretien des vêtements, Protégez-vous, 6 mars 2018. Consulté le 23 septembre 2021, <https://www.protegez-vous.ca/maison/etiquette-vetements-symbole-laver-temperature-lavage>.

***Geoffrey Dirat (2020)  : L’assiette des Québécois passée au crible climatique, Le Devoir et Unpointcinq, 20 septembre 2020, consulté le XX octobre 2021, < https://www.ledevoir.com/societe/environnement/586073/etude-l-assiette-des-quebecois-passee-au-crible-climatique >

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