La coordonnatrice Arts et monde aux Services aux étudiants (SAÉ) Julie Tremblay explique que la mise en place de l’atelier vient d’un sondage effectué sur leur plateforme Facebook. « On souhaitait savoir quel atelier on pourrait ajouter à notre programmation en langue, indique-t-elle. On a donné plusieurs choix et la langue des signes a été très populaire, donc on s’est dit qu’il y avait de l’intérêt. »
Lors de la première session, le cours ne comportait qu’un groupe. Il y en a trois pour la session d’été 2018. « Le cours est vraiment populaire, se réjouit Mme Tremblay. On ne s’attendait pas à un tel succès. »
L’atelier compte pour cette session une cinquantaine d’étudiants répartis dans chacun des groupes. « On a principalement trois types d’étudiants, détaille la coordonnatrice. Des étudiants de l’UdeM, des diplômés ou employés de l’Université et des personnes de tous horizons. »
La plupart de ces étudiants sont là pour découvrir la langue des signes québécoise et pouvoir communiquer avec d’autres personnes, mais certains cas sont plus particuliers, explique Mme Tremblay. « L’année passée, une Française atteinte de surdité et récemment arrivée à Montréal a participé au cours, raconte-t-elle. La langue est complètement différente là-bas, elle est venue pour connaître les normes québécoises. »
L’atelier permet aux étudiants d’apprendre la communication de base avec une personne sourde. « Pour le dernier cours, les étudiants vont rencontrer des personnes sourdes avec le professeur », précise Mme Tremblay. Pour le moment, l’atelier propose un niveau d’apprentissage, mais devant la popularité grandissante, la coordonnatrice assure qu’un second niveau devrait voir le jour à l’automne prochain.
