Théâtre : timbres et désillusions

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Par Adèle Charrier
mercredi 6 avril 2022
Théâtre : timbres et désillusions
La troupe Théâtre Université de Montréal (TUM) a présenté trois représentations d’une réinterprétation de la célèbre pièce québécoise Les Belles-soeurs de Michel Tremblay Crédit photo : Mathis Harpham
La troupe Théâtre Université de Montréal (TUM) a présenté trois représentations d’une réinterprétation de la célèbre pièce québécoise Les Belles-soeurs de Michel Tremblay Crédit photo : Mathis Harpham
Les 17, 18 et 19 mars derniers, la troupe Théâtre Université de Montréal (TUM) a présenté trois représentations d’une réinterprétation de la célèbre pièce québécoise Les Belles-soeurs de Michel Tremblay, au Centre d’essai du pavillon J.-A.-DeSève. L’occasion pour les huit comédiennes de la troupe de remonter sur scène après plusieurs mois d’absence. Retour en images sur la répétition générale du 16 mars.

La troupe TUM est remontée sur scène après une longue période. Elle a effectué de nombreuses répétitions sur Zoom. L’exercice était difficile, mais n’a pas entaché le jeu des comédiennes lors des trois représentations. D’après le coordonnateur des arts de la scène aux Services des activités culturelles de l’UdeM, Dominic Poulin, et la responsable des activités culturelles, Chloée Ferland-Dufresne, le public est généralement composé de proches de la troupe. À l’inverse cette fois, un grand nombre de personnes étaient présentes uniquement pour la pièce.

PETIT RÉSUMÉ DES BELLES-SOEURS

Germaine Lauzon, femme au foyer d’une cinquantaine d’années, gagne un million de timbres d’une célèbre enseigne, lesquels permettent de se procurer divers objets du commerce. Pour en tirer profit, ils doivent être collés dans des carnets. Voyant l’ampleur du travail, Germaine invite donc ses « belles-soeurs » à son « party de collage de timbres ». Ces dernières répondent positivement à l’invitation.

Réunies chez elle, les huit amies, voisines et soeurs se racontent leurs misérables vies, échangent leurs plaintes, leurs frustrations et leurs désillusions jusqu’à ce que l’atmosphère dégénère. L’oeuvre est construite avec beaucoup d’humour, mais aussi avec la volonté de redonner la parole aux femmes, selon le metteur en scène de la pièce, Émanuel Frappier.

Crédit photos : Mathis Harpham

De gauche à droite, en haut : Gabryelle Caron, étudiante en troisième année au baccalauréat en psychoéducation (rôle de Gabrielle Jodoin) ; Laetitia Gosselin, étudiante en première année au baccalauréat en études cinématographiques (rôle de Rose Ouimet), Adunni Garber, étudiante en deuxième année au baccalauréat en neurosciences (rôle de Marie-Ange Brouillette) ; Émanuel Frappier (metteur en scène) ; Soline Godeau, étudiante en première année à la maîtrise en affaires publiques et internationales (rôle de Rhéauna Bibeau) ; Julie Dandrimont, étudiante en deuxième année au baccalauréat en neuroscience cognitive (rôle d’Angéline Sauvé).

En bas : Maëlle Caballero-Cléroux, étudiante en première année au baccalauréat en écriture de scénario et création littéraire (rôle de Germaine Lauzon) ; Solenne Gariépy, étudiante en troisième année au baccalauréat en sciences de la communication (rôle de Pierrette Guérin) ; Mila Henry-Derosiaux, étudiante en deuxième année de médecine (rôle de Lisette de Courval).