Qui dit tailgate dit normalement le hayon d’une camionnette (pickup) et, par extension, les fêtes ayant souvent lieu dans les stationnements aux abords des matchs de football un peu partout en Amérique du Nord. Le principe est plutôt simple : on transporte dans son camion tous les accessoires (glacière pour la bière, barbecue, chaises, etc.) qui servent à animer le stationnement du stade où se déroule le match. À l’UdeM, ces évènements ont plutôt lieu sur la terrasse du CEPSUM, donc sans véhicules.
Loin d’y voir une entorse à la tradition, les partisans des Carabins rencontrés samedi y voient plutôt une manière urbaine, moderne et écologique de faire la fête. « C’est lit, s’exclame une étudiante de 3e année en pharmacie, Joberthe Mars. L’ambiance est bonne, la nourriture est bonne et il y a plein de monde. C’est adapté à la vie en ville, où peu d’étudiants se déplacent en voiture. »
Iannick Boucher, vice-président des Montagnards, affirme que les partisans
ont bien profité de la belle journée, samedi.
L’art de la fête
Le directeur des Montagnards, l’association officielle des partisans des Carabins, Iannick Boucher, abonde dans le même sens. « On a un super beau party aujourd’hui, comme on sait le faire ici sur la montagne, se réjouit-il. On a du poulet et de la bonne bière. C’est plein de monde ! »
Iannick reconnaît que les tailgates au CEPSUM divergent quelque peu du concept d’origine. Il s’agit toutefois d’une bonne chose, selon le partisan aguerri de la troupe udemienne. « Ici, on ne fait pas des gros tailgates à l’américaine comme chez le Rouge et Or, compare-t-il. Mais l’ambiance est là! On n’a rien à envier aux tailgates de Québec ou des gros stades américains. » Iannick entend donc participer à tous les évènements pré-match, qu’il fasse beau ou mauvais temps, d’ici la fin de la saison.