Super Mario bourse

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Par Esther Thommeret
jeudi 14 février 2019
Super Mario bourse
Le mot Hackathon résulte de la contraction de hack (pirater, programmer) et de marathon. Photo : Benjamin Parinaud.
Le mot Hackathon résulte de la contraction de hack (pirater, programmer) et de marathon. Photo : Benjamin Parinaud.
La quatrième édition du Hackathon de l’UdeM a donné l’occasion à une soixantaine de cégépiens de recréer le premier niveau du jeu vidéo Super Mario Bros de Nintendo. Cette compétition de programmation a notamment pour but d’inciter les participants à venir étudier à l’UdeM.
« C’est une expérience vraiment intéressante et enrichissante. »
Yousuf Mahdi - Élève au cégep de Maisonneuve

«L’objectif principal du Hackathon est de recruter de futurs étudiants pour le DIRO », estime le professeur adjoint au Département d’informatique et de recherche opérationnelle (DIRO) Bernhard Thomaszewski, qui est également l’un des organisateurs de l’évènement.

Le chargé de cours au DIRO Nicolas Hurtubise, lui aussi organisateur de l’évènement, explique que celui-ci permet non seulement de présenter le Département, de rencontrer les professeurs et les étudiants, mais également de découvrir le campus de l’UdeM. « Les étudiants qui nous aident dans l’organisation sont tous d’anciens participants du Hackathon », raconte-t-il.

M. Hurtubise confirme qu’il s’agit d’une manière ludique de recruter de futurs étudiants et que les jeunes ne participent pas seulement en vue d’obtenir la bourse d’accueil de 3 000 dollars pour étudier au baccalauréat en informatique, réservée aux lauréats. « Je pense que l’objectif principal est de découvrir le Département et de participer à une compétition de programmation de jeu vidéo », exprime-t-il.

Code gagnant

À partir d’une base de code, le défi consiste à programmer le personnage principal (Mario), les ennemis, les graphiques du niveau, les obstacles, mais également toutes les animations du jeu. À la fin de la compétition, chaque équipe présente son jeu en y jouant. Lors de la compétition, qui a eu lieu les 2 et 3 février derniers, le DIRO a proposé l’évènement à quatre cégeps (Bois-de-Boulogne, Maisonneuve, Rosemont et Vanier).

Un des membres de l’équipe gagnante explique avoir apprécié sa deuxième expérience au Hackathon. Son équipe est la seule à avoir réussi à programmer le niveau bonus du jeu. « C’était une activité amusante et stimulante, j’ai vraiment participé pour le plaisir, raconte l’étudiant en sciences informatiques et mathématiques au cégep Maisonneuve, Philippe Petit. Ce n’était pas pour gagner quoi que ce soit. »

L’obtention de la bourse n’étant pas son objectif principal, Philippe ne pense pas l’utiliser, dans la mesure où il aimerait étudier en mathématiques à l’UdeM, et non en informatique. Il a cependant aimé le fait de pouvoir découvrir le campus, les locaux et la bibliothèque. « J’ai aimé le défi, se réjouit-il. c’est une bonne manière d’apprendre dans ce domaine et c’est une expérience plus pratique que les cours. »

M. Thomaszewski précise que si une bourse n’est pas utilisée par l’équipe gagnante, cette dernière sera offerte à un membre de l’équipe qui a obtenu la seconde place.

Sortir de la salle de classe

Une équipe du cégep de Maisonneuve, les Fantastic 4, composée de quatre étudiants de première année en sciences informatiques et mathématiques, a sauté sur l’occasion lorsque leur professeur de mathématiques leur a parlé du Hackathon. « Ce qui nous a motivés, c’est plutôt l’aventure de travailler en équipe sur un projet, un challenge, raconte un membre de l’équipe, Yousuf Mahdi. C’est une expérience vraiment intéressante et enrichissante. » Si la bourse est une motivation, elle ne constitue pas le premier objectif de l’étudiant.

Émile Gagnon, un autre membre de l’équipe, est intéressé par la bourse qu’offre le DIRO, car il aimerait étudier au baccalauréat en informatique à l’UdeM. Il n’a pas gagné cette année, mais il pense retenter sa chance l’année prochaine.

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