Avec son folk métissé empruntant au hip-hop, au jazz, à l’électro et au rock, Karim Ouellet commencera le Spectacle de la rentrée, le 11 octobre prochain, à la Place de la Laurentienne. Entrevue avec l’artiste qui a remporté le Prix de la révélation de l’année Radio-Canada 2012-2013 grâce à son premier album, Plume.
Quartier Libre : À quoi s’attendre pour le spectacle à l’UdeM?
Karim Ouellet : On s’attend vraiment à une ambiance de party ! Je ne suis jamais allé au show de la rentrée de l’UdeM, mais j’espère qu’on va arriver à vous présenter quelque chose de grandiose. En tout cas, on va essayer d’amener ça à un autre niveau. On va être une belle gang sur scène avec un maximum de musiciens.
Q. L. : C’est un de vos derniers spectacles de l’été. Quel est votre bilan ?
K. O. : L’été dernier était encore plus chargé, et on s’est énormément promené en 2012. On est allé à Paris, au Texas et partout au Québec. Bref, on a eu beaucoup de plaisir. Avec le Spectacle de la rentrée, on clôt en quelque sorte le cycle de Plume. Je n’avais pas pensé à ça !
Q. L. : Vous faites des spectacles intimistes devant 30 personnes dans les bars et d’autres devant des milliers de spectateurs, dans des festivals comme Osheaga. Qu’est-ce que ça change dans votre préparation ?
K. O. : La préparation est la même. Tous les musiciens se réunissent. On se parle de ce qu’on a fait comme découvertes musicales dans les derniers jours et on développe des idées. Je suis vraiment ouvert, et les gars le savent, alors on essaie toujours de nouveaux trucs en répétition. Au niveau du show, c’est surtout le nombre de musiciens qui change. Quand on fait une représentation intimiste dans un bar, on est seulement trois sur scène, alors que lors d’un gros spectacle, on est full band : basse, guitare, percussions, choristes…
Q. L. : Pour ce spectacle, votre public sera essentiellement composé d’étudiants. À quoi ressemblerait votre parcours scolaire si vous n’aviez pas le train de vie que vous menez actuellement ?
K. O. : Au cégep, j’ai étudié en sciences humaines et j’ai fait un DEC en tourisme à Québec. Je ne suis pas allé à l’université puisque j’ai lâché l’école pour me consacrer entièrement à la musique. Je n’ai même pas eu le temps de me demander en quoi j’allais étudier, la musique a pris toute la place. Alors si je n’étais pas musicien… je travaillerais quand même d’une manière ou d’une autre dans le domaine. C’est vraiment ma passion, c’est toute ma vie.
Q. L. : Votre musique est un amalgame de plusieurs styles et se retrouve dans plein de catégories différentes sur internet ou chez les disquaires. Vous la définissez comment ?
K. O. : Je n’ai pas de définition en particulier. C’est une fusion d’électro, de reggae, de chanson et de hip-hop. C’est vraiment un mélange de plein de choses en même temps, de tous les styles que j’aime.
Q. L. : Vous terminez un deuxième album qui paraîtra en novembre. Est-ce qu’il sera différent ?
K. O. : Il sera en continuité avec le premier. C’est comme si on avait pris le style du premier, mais qu’on l’avait amené à un autre niveau. On va retrouver encore tout plein d’instruments différents, et les chansons vont porter sur des thèmes de tous les jours. Souvent, quand j’écris, c’est par rapport à des choses qui me sont arrivées dans la journée, tout simplement. Ce sont plusieurs thèmes imprécis qui, lorsqu’ils sont rassemblés, donnent un genre de toile.
Spectacle de la rentrée (avec Alaclair Ensemble et k-os)
Place de la Laurentienne, 3200, rue Jean-Brillant
11 octobre, dès 18 heures