Sorties culturelles du 30/11 au 15/12

icone Culture
Par Thibaut Sowa
vendredi 2 décembre 2016
Sorties culturelles du 30/11 au 15/12
L’exposition est le premier essai de l’artiste dans l’exploration de d’autres formes artistiques. Crédit photo : Courtoisie Maude Arsenault.
L’exposition est le premier essai de l’artiste dans l’exploration de d’autres formes artistiques. Crédit photo : Courtoisie Maude Arsenault.

Rétrospective

Le Centre de design de l’UQAM, en collaboration avec l’École de Design Nantes Atlantique, présente une exposition rétrospective sur le travail de l’affichiste et professeur à l’École de design de l’UQAM Nelu Wolfensohn. L’exposition aura lieu jusqu’au 11 décembre.

La plupart des œuvres exposées ont été sélectionnées lors de concours internationaux de design. Ces affiches abordent des thématiques variées, allant du terrorisme à la psychanalyse. Elles reflètent des enjeux contemporains par le traitement de l’actualité politique, sociale ou encore culturelle.

« L’exposition met en scène une création graphique sensible, rigoureuse et cultivée d’un designer qui manie les images et les signes en grand artiste professionnel », explique la commissaire de l’exposition, Jocelyne Le Bœuf. Un catalogue imprimé de l’exposition est disponible et sera mis à disposition sur Internet à la fin du mois de décembre.

Notes vagabondes | Du 17 novembre au 11 décembre

Centre de design de l’UQAM | Entrée libre


 Construction de soi

La galerie Occurrence présente un extrait de l’exposition Chambre de jeunes filles. Les quelques photographies tirées du travail de l’artiste Maude Arsenault seront à la galerie jusqu’au 17 décembre.

Maude Arsenault s’intéresse, dans cette exposition en devenir, à la construction féminine des jeunes adolescentes. « Je me suis intéressée à l’image qu’ont les jeunes filles de 12-13 ans de leur future vie de femme, à leurs idéaux de la féminité », explique l’artiste. Par le biais de photographies et d’entrevues, Maude Arsenault a effectué un travail presque sociologique, dans lequel elle met en parallèle l’innocence de cet âge et la vision que s’en font les adultes.

L’exposition est présentée dans le cadre du programme de la galerie, « Les Inéluctables », visant à promouvoir des œuvres inédites ou des expositions en train d’être montées. Si seules quelques photographies sont affichées dans la galerie, le travail de Mme Arsenault prendra la forme d’une chambre de jeune fille comprenant des vidéos et des installations propres.

Chambre de jeunes filles | Du 12 octobre au 17 décembre

Galerie Occurrence | Entrée libre


Migration

De rouille et d’écorce est exposée à la galerie 2456 jusqu’au 4 décembre prochain. L’artiste, Aline Baron, y présente ses travaux sur l’immigration et le processus de reconstruction personnelle qui en découle.

Aline Baron, d’origine française vivant au Québec depuis 16 ans et ayant acquis la citoyenneté canadienne, donne sa vision de l’immigration dans son travail. « L’immigration c’est particulier, c’est se redéfinir dans un nouveau pays, intégrer de nouvelles valeurs tout en respectant les siennes, apprendre de nouveaux codes, explique-t-elle. C’est ça qui ressort dans mes œuvres. » Pour l’artiste, l’immigration est un ensemble de « petits combats »

qui se matérialisent dans ses œuvres par l’utilisation de matériaux comme la dentelle de fils de fer et l’écorce. « Ce sont des matériaux qui ne se laissent pas faire, ils me dirigent », commente-t-elle. L’artiste explique également que l’écorce porte aussi la symbolique des racines auxquelles les immigrés restent attachés.

De rouille et d’écorce | Du 30 novembre au 4 décembre

Galerie 2456 | Entrée libre