Sorties de la fin de semaine du 23 mars

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Par Mylène Gagnon
vendredi 23 mars 2018
Sorties de la fin de semaine du 23 mars
La réalisatrice Audrey Villiard fera le montage de son film devant public. (Crédit: Courtoisie Alexandra Lagueste)
La réalisatrice Audrey Villiard fera le montage de son film devant public. (Crédit: Courtoisie Alexandra Lagueste)

Les Maisons de la culture présenteront au courant des prochaines semaines la pièce de théâtre J’appelle mes frères de l’auteur suédois Jonas Hassen Khemiri. Cette tournée d’une dizaine de représentations débutera le 23 mars dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

Publiée en 2010, la pièce relate l’histoire d’Amor, un arabe vivant en Suède, qui ne sait comment réagir à la suite de l’explosion d’une voiture piégée. De par son apparence, il hésite entre se fondre dans la masse ou montrer qui il est. Ses amis lui donnent des conseils, plus contradictoires les uns que les autres.

Le Théâtre de l’Opsis propose cette production au ton parfois humoristique alors que les débats font rage au Québec sur l’intégration des immigrants. Mise en scène par Luce Pelletier, J’appelle mes frères est présentée jusqu’au 3 mai un peu partout à Montréal.

J’appelle mes frères

23 mars | 19 h 30

Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal

Prix : 2 $

 

Le film Le temps des lilas sera mis en performance ce samedi à la Maison de la culture Claude-Léveillée. La réalisatrice Audrey Villiard et les musiciens Charles Lajoie et Vincent Legault du groupe montréalais Dear Criminals présenteront ce film monté en direct.

À chaque représentation, le résultat est différent. Audrey choisit en direct près de la moitié des scènes qu’elle a tournées et les présente dans l’ordre qui lui plait. « Lors de ma thèse de doctorat, je cherchais une façon de redonner un peu de liberté, de [sensibilité] dans l’interprétation d’un film, confie-t-elle. C’est un médium assez lourd et rigide en ce qui a trait à la narrativité. »

Le film met en vedette la comédienne Sylvie Moreau dans le rôle d’une grand-mère atteinte de la maladie d’Alzheimer. Son quotidien ainsi que celui de la mère et du petit-fils est exposé. « Il n’y a pas d’histoire, de courbe dramatique linéaire, ce sont plutôt des tableaux de la vie quotidienne », explique la réalisatrice. Elle affirme que la maladie est en quelque sorte son prétexte pour se donner le droit de jouer les scènes dans n’importe quel ordre.

La durée de la représentation du film pour samedi reste encore à déterminer. « Je n’ai pas de cadre précis, alors ça se peut que je fasse un long enchaînement de 45 minutes ou deux courts films », déclare-t-elle.

Le temps des lilas

24 mars | 16 h

Maison de la culture Claude-Léveillée | 421, rue Saint-Roch

Entrée libre