Sorties culturelles du 8/02 au 21/02

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Par Rédaction
vendredi 10 février 2017
Sorties culturelles du 8/02 au 21/02
L'exposition É [E] S. Crédit photo: Courtoisie Jacinthe Lanctôt
L'exposition É [E] S. Crédit photo: Courtoisie Jacinthe Lanctôt

Performance sur gratte-ciel

La galerie Antoine Ertaskiran présente, jusqu’au 11 février prochain, les plans de la prochaine performance in situ de la montréalaise Aude Moreau. Cette exposition permet une incursion dans la préparation d’un projet qui modifiera l’apparence du centre-ville de Toronto, le temps de quelques nuits.

Par Marie-Lou Beaudin

L’artiste en scénographie et en arts visuels Aude Moreau prépare une intervention sur les tours du Toronto Dominion Centre, à Toronto, pour 2017. Elle désire y inscrire, en utilisant les éclairages intérieurs, les mots de l’expression consacrée « Less is more », popularisée par l’architecte Mies van der Rohe. « Aude Moreau ajoute le petit mot or comme idée d’ouverture, comme une seconde proposition réinventant celle de Mies van der Rohe », explique la directrice des expositions de la galerie Antoine Ertaskiran, Anne Roger.

Aude Moreau a déjà réalisé de telles interventions sur des gratte-ciels de Montréal, Los Angeles et Manhattan. « Elle inscrit des messages toujours simples, très explicites et avec beaucoup de force dans le paysage urbain », ajoute Mme Roger. Les préoccupations de l’artiste tournent autour du territoire et la spatialité.

Less is more or… 

Galerie Antoine Ertaskiran, 1892, rue Payette | Jusqu’au 11 février 2017 | Entrée libre


 

L’art dans le rétroviseur

L’artiste multidisciplinaire Anne Ramsden propose chez Artexte une réflexion sur les expositions rétrospectives, jusqu’au 25 mars 2017. L’installation représente aussi une vitrine sur l’art canadien des 50 dernières années.

Par Marie-Lou Beaudin

L’exposition présente une sélection diversifiée de catalogues d’expositions canadiennes, dénichés dans les collections d’Artexte, ainsi que des documents abordant la propre démarche artistique d’Anne Ramsden. « J’espère que les gens puissent, en feuilletant, découvrir le travail d’un artiste qu’ils ne connaissaient pas et, peut-être, aller plus loin grâce au centre de documentation juste à côté », indique Mme Ramsden.

Des entrevues réalisées avec des commissaires d’exposition et des créateurs y sont présentées. Une conversation entre artistes ainsi qu’une conférence se tiendront aussi dans le cadre de l’événement. « L’exposition montre qu’il est maintenant difficile de répondre de façon circonscrite à la question “Qu’est-ce que l’art ?” », constate Mme Ramsden. Selon elle, découvrir le passé, qui est plus près de nous qu’il n’y paraît, suscite une réflexion sur le présent et l’avenir.

Les objets dans le miroir sont plus près qu’ils ne paraissent

Artexte | 2, rue Sainte-Catherine Est, salle 301 | Jusqu’au 25 mars 2017 | Entrée libre


 

Relecture visuelle

L’exposition É [E] S prend place au centre culturel Georges-Vanier jusqu’au 17 mars 2017. Elle présente 13 textes inédits écrits par Garance Philippe. Chacun d’eux est accompagné d’une illustration unique proposée par chacune des 12 créatrices.

Par Anouk Palvadeau

L’auteure des poèmes très imagés s’est tournée vers les réseaux sociaux et plus particulièrement Instagram pour contacter des illustratrices de milieux très différents. « C’était important pour moi qu’il y ait une grande diversité au niveau du style, détaille Garance Philippe. J’ai une fille qui est tatoueuse, une qui fait des illustrations pour enfants, une autre fille fait de la broderie et une autre des graffitis. »

Réunissant des œuvres exclusivement féminines, l’exposition ne traite cependant pas seulement du féminisme. « Il y a une fibre féministe présente, le texte commun sur lequel elles font toutes une illustration est féministe, raconte l’artiste. Mais les autres portent sur la mort, l’amour ou les vacances. » Cet événement permet à l’artiste, qui publiait ses textes sur son blogue, de se faire connaître du grand public. « Ces textes inédits ne sont pas nécessairement mes meilleurs, pas ceux dont je suis la plus fière, mais je voulais me mettre dans le même bateau que les illustratrices », révèle l’auteure. L’exposition sera prolongée dans trois lieux différents, dont une microbrasserie montréalaise, au printemps 2017.

É [E] S

Centre culturel Georges-Vanier | 2450, rue Workman | Jusqu’au 17 mars 2017 | Entrée libre