Sorties culturelles du 25/01 au 7/02

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Par Rédaction
vendredi 27 janvier 2017
Sorties culturelles du 25/01 au 7/02
Crédit photo : courtoisie Mathieu Laca.
Crédit photo : courtoisie Mathieu Laca.

Une réalité évanescente

Blanc est une exposition en deux séries d’œuvres de l’artiste Mathieu Laca, présentée jusqu’au 27 mars 2017 à l’Usine C. L’occasion pour celui-ci d’afficher ses œuvres récentes en montrant son habileté à unifier abstraction et figuration de façon ludique.

Par Hugo Lefebvre

« Blanc, pour moi, fait penser à l’effacement, à la mémoire, dévoile Mathieu Laca. Il y a beaucoup de ma technique qui est d’utiliser l’abstraction, donc Blanc est un titre générique englobant l’ensemble. » Pour l’artiste, Blanc transcende la toile en créant une histoire inédite et personnelle par les harmonies et les contrastes des couleurs.

La première série, plus proche du titre, illustre la dynamique entre la fragilité de l’humanité et le caractère majestueux de l’animalité afin d’en faire ressortir la valeur parfois négligée des animaux. La seconde, un ensemble de portraits de figures historiques ou inconnues aux allures éclatées et déformées frôlant parfois le sarcasme, est la continuation de l’exposition à succès Visages, présentée l’an passé à Ottawa.

Blanc | Jusqu’au 27 mars 2017

Usine C | 1345, avenue Lalonde | Entrée libre


Jouer sur le faux

Du 26 janvier au 4 mars prochains, la galerie Occurrence présente Little Deceptions de l’artiste Lorraine Simms. Une plongée haute en couleur dans l’absurde, mettant en scène des caricatures d’animaux.

Par Hugo Lefevbre

Le titre de l’exposition fait écho à une ancienne appellation flamande du trompe-l’œil. Lorraine Simms trompe le sens des spectateurs tout en tentant de stimuler leur regard critique, et ce, grâce à ses représentations d’animaux faux et caricaturés. Selon l’artiste, celles-ci rendent compte d’une perte de sens, de profondeur. « Je suis presque anthropologue dans mon travail, je me demande ce que les objets disent de nous, raconte-t-elle. Ils parlent de notre condition en ce moment. »

Lorraine Simms approfondit ce sujet depuis maintenant sept ans, ayant auparavant beaucoup représenté des peluches, symboles d’un remplacement de la réalité par une surréalité fantasmatique, et les paradoxes associés à ce processus. Avec cette nouvelle exposition, elle approfondit sa réflexion sur le faux en élargissant ses approches créatives.

Little Deceptions | 26 janvier au 4 mars 2017

Occurrence | 5455, rue De Gaspé, espace 108 | Entrée libre


Collages introspectifs

L’artiste visuelle Marin Blanc expose Deux mille dissèque durant tout le mois de janvier au Quai des Brumes. Elle y dévoile son calendrier annuel de collages, en plus d’une panoplie d’œuvres spécialement sélectionnées.

Par Marty Daoust

Née dans Hochelaga, cette artiste nous fait voyager dans un monde empreint de nostalgie amoureuse. Ses expériences passées se reflètent au travers de collages simples, mais chargés en ressenti. « Je suis très sensible à tout, je vis beaucoup d’émotions et je n’ai pas peur de les exposer, partage l’artiste. C’est une recherche sur les formes et les couleurs. »

Marin Blanc multiplie les projets et les contrats depuis quelques années. Elle a d’ailleurs créé l’affiche de l’édition 2016 des Francofolies de Montréal. Elle est très présente sur la scène musicale locale, pour laquelle elle a déjà concocté plusieurs pochettes d’albums. Il est possible de se procurer son calendrier et autres articles intégrant ses créations.

Deux mille dissèque

Quai des Brumes | 4481, rue Saint-Denis Jusqu’au 31 janvier 2017 | Entrée libre