Sorties culturelles du 22/02 au 7/03

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Par Félix Lacerte-Gauthier
vendredi 24 février 2017
Sorties culturelles du 22/02 au 7/03
Oeuvre de l'artiste Céline Huyghebaert. Crédit photo : Courtoisie DARE-DARE
Oeuvre de l'artiste Céline Huyghebaert. Crédit photo : Courtoisie DARE-DARE

Ces disparitions 

Affichée sur l’enseigne de Dare-Dare, à proximité du Marché Atwater, l’exposition Inventaire des choses qui ne laissent pas de traces propose une série de courtes réflexions sur l’idée de la disparition, jusqu’au 28 mars prochain.

Chaque semaine mettra en valeur une nouvelle phrase, sept étant proposées en tout. « Je trouvais intéressant la contrainte de devoir se limiter à quelques mots, révèle l’artiste Céline Huyghebaert. J’aime l’idée d’interpeller les gens de passage avec une invitation à réfléchir à ce qui n’existe plus dans leur vie. » La première semaine portait sur la liste des gens dont on ne se souvient plus le nom.

L’artiste s’interroge à savoir si les choses oubliées disparaissent totalement. « J’aime beaucoup l’anglicisme “blanc de mémoire”, souligne Mme Huyghebaert. Le trou est un vide, un néant, alors que le blanc est tangible. J’aime bien cette idée que quelque chose qui a disparu devienne un blanc. » L’artiste visuel admet laisser une certaine ambiguïté autour de ses phrases afin de laisser un plus grand espace de réflexion au spectateur.

Inventaire des choses qui ne laissent pas de trace

Enseigne extérieure de Dare-Dare | Dans le triangle formé par l’avenue Atwater, l’avenue Greene et la rue Doré

Jusqu’au 28 mars 2017 | Entrée libre


 

Bouffée de chaleur hivernale

Dans le cadre de la Saint-Valentin, l’Usine 106U présente jusqu’au 26 février l’exposition Exhibition, qui regroupe le travail de nombreux artistes autour du thème de l’érotisme.

« Ce sont des œuvres qui sont plus physiques, qui ont beaucoup de références au corps, explique le responsable de la galerie, Eric Braün. On présente des artistes qui ont un travail figuratif et hors norme. » Des artistes provenant de domaines aussi diversifiés que la peinture, la gravure, ou la sculpture seront ainsi mis de l’avant.

« Février est un mois plus froid et monotone, avance M. Braün. On veut pouvoir réchauffer les cœurs et les esprits à l’occasion de la Saint Valentin. » Il voudrait d’ailleurs que son exposition permette au public de célébrer le corps et s’affranchir des tabous. Pour ce faire, Exhibition compte sur la créativité des artistes exposés ainsi que sur la diversité des styles et des approches.

Exhibition

Usine 106U | 160, rue Roy Est

Jusqu’au 26 février 2017 | Entrée libre


 

Fantômes dans la machine

Quel rapport l’humain entretient-il avec la machine ? C’est le questionnement que propose l’exposition Human, I Am Lack Of Confidence présentée en association par Chromatic et la Tohu à partir de trois œuvres de l’artiste hongkongais Kenny Wong.

La première œuvre, intitulée Digital Hippocampus, montre une série de routeurs connectés à des micros équipés de systèmes de reconnaissance vocale. Les routeurs créent des noms de réseaux WiFi à partir des paroles prononcées par les visiteurs. « Lorsqu’on est au milieu de l’exposition et qu’on regarde notre cellulaire, on découvre finalement comment l’être humain a laissé sa trace dans l’art numérique actuel », révèle le directeur marketing de Chromatic, Jean-Éric Hoang.

][LIMINAL][, œuvre projetée sur vidéo, porte sur l’occupation de l’espace humain et s’intéresse au problème de la surpopulation à Hong Kong.

Quant à IRIS, elle permet au visiteur d’interagir et de communiquer, tout remettant en perspective le rapport entretenu avec les machines. « C’est un travail sur l’intelligence artificielle et la reconnaissance humaine par rapport à la machine », commente M. Hoang. Le visiteur établit une communication avec l’appareil en insérant ses mains dans un dispositif doté d’un senseur captant les mouvements, à partir desquels la machine crée un nouveau langage.

Human, I Am Lack Of Confidence

Tohu | 2345, rue Jarry Est

Jusqu’au 12 mars 2017 | Entrée libre