Julien Smith, le président-directeur général de Breather, a eu l’idée d’aménager de petits appartements, loués à l’heure, et qui peuvent accueillir autant des étudiants que des professionnels. Sa start-up, qui a obtenu 7,5 millions de dollars d’investissement, a été lancée à Montréal au mois de novembre dernier, et compte maintenant onze espaces de travails. Elle s’est par la suite répandue à quatre autres villes telles qu’Ottawa et New York.
Le succès de cette entreprise réside selon moi dans trois points : le côté pratique des espaces de travail, la facilité d’utilisation du système et le prix d’une location.
Une réservation en quelques clics
Le site internet de Breather permet de réserver rapidement un espace de travail. Grâce à une carte interactive, il rend facile la localisation des différents appartements, et en quelques clics, un emplacement est réservé. Des applications intuitives sont disponibles sur les plateformes Android et IOS et permettent de réserver un espace, où que vous soyez.
Une fois la réservation effectuée, un code est envoyé à l’utilisateur qu’il devra saisir à la porte afin de la déverrouiller. Chaque sortie est suivie d’une vérification par le concierge qui s’assure que l’espace est propre et dans le même état qu’à l’arrivée des précédents utilisateurs.
Les appartements mis à disposition par Breather proposent un aménagement et une décoration épurés et modernes qui encouragent la créativité. De plus, les espaces sont tous munis d’un bureau, d’un canapé, de toilettes, et d’un matelas de yoga. Autres points intéressants : le café, la connexion Internet et les stylos gratuits.
Sur les onze espaces disponibles à Montréal, dix ont un prix de location de 15$ /heure. Un luxe qu’il est parfois tentant de s’offrir lorsque l’on dispose d’une ou deux heures creuses, que l’on a besoin de se retrouver seul et au calme pour réviser, et que l’on habite loin de l’université.
Vous préférez toutefois l’option gratuité, assis contre votre arbre ? L’application mobile Get a free wifi vous permet de visualiser sur une carte les endroits où vous pouvez naviguer gratuitement sur la toile, et notamment dans les parcs, lorsque l’orage ne gronde pas.