Campus

Anne-Sophie Thommeret-Carrière et Marc-André Lavallée ont co-fondé INcommunity en 2011. Crédit photo: Marc-André Lavallée.

Soigner les clientèles vulnérables

Le programme offre aux étudiants en médecine l’occasion de faire un stage en immersion auprès de clientèles vulnérables, marginalisées. Quatre champs d’action précis ont été ciblés : santé urbaine, santé des immigrants, santé autochtone et santé des contrevenants.

« Ce programme se veut au départ une action orientée vers les besoins locaux, où les étudiants en médecine allaient à la rencontre des populations vulnérables en permettant un échange humain et une meilleure compréhension qui ne s’obtient pas sur les bancs d’école », explique l’étudiante en quatrième année de médecine et coordonnatrice nationale d’INcommunity, Christine Ouellette.

Selon Christine, INcommunity permet la compréhension par les étudiants en médecine des déterminants sociaux de la santé inhérents à certaines populations vulnérables. « En raison de facteurs politiques, économiques, sociaux, culturels ou parce que ces populations sont marginalisées ou que leurs droits ne sont pas respectés, elles se retrouvent avec des conditions de santé de moindre qualité, malgré un accès aux soins qui se prétend universel », pense l’étudiante.

En suivant le modèle du projet INcommunity, le cours Inégalité et rôle social du médecin de la Faculté de médecine de l’UdeM a été créé pour les étudiants de troisième et quatrième année. Depuis deux ans, le cours est obligatoire.

Partager cet article