« Cela consiste en une alliance entre un compositeur et un auteur, dévoile le candidat à la maîtrise en composition et coordonnateur aux affaires externes de l’AÉMUM, Jean-Christophe Arsenault. La formule est extrêmement libre, soit on va avoir un texte qui va générer la musique soit une musique sur laquelle le texte va s’appuyer. » Cette étape sera suivie du projet final, à savoir un concert avec le Cercle des étudiants compositeurs de l’UdeM (CéCo), organe de l’AÉMUM, le 14 mars 2017.
Le jumelage des créateurs se fait à partir de profils qu’ils se créent en répondant à des questions spécifiques. « On se fait un Tinder créateur, raconte Jean-Christophe. On a une page avec nos idées, l’approche qu’on veut avoir, ce qu’on attend de ce projet-là. L’objectif est de jumeler les gens ensemble de façon à ce qu’ils créent leurs œuvres conséquemment. »
Selon l’étudiante au baccalauréat en littératures de langue française et déléguée à l’information de l’AELLFUM, Jeanne Hourez, la littérature et la musique sont très proches. « C’est dommage qu’il n’y ait pas eu de projets comme ça plus tôt dans une université où on prône la créativité », affirme-t-elle. Elle ajoute que tous les étudiants sont les bienvenus, peu importe leur cycle d’études ou leur expérience en matière de création.
Jean-Christophe souligne l’aspect pédagogique de cet échange entre les étudiants de disciplines différentes. « Dans la réalité de notre métier de créateur, on va devoir gérer des projets avec des gens qui sont d’un autre médium, qui ont une autre vision artistique », dit-il.
Le projet a besoin de la participation des membres des deux associations et, pour le moment, les étudiants de l’AELLUM se font plus timides, selon les organisateurs. D’autres évènements sont à prévoir dans les semaines à venir. Entre autres, une délégation de compositeurs ira à la rencontre des littéraires lors de leurs 4 à 7 de Département.
