Semaine de la souveraineté

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Par Élom Defly
mardi 15 janvier 2013
Semaine de la souveraineté
Le président du Mouvement des étudiants souverainistes de L’UdeM, Jean-François Daoust (Crédit photo : courtoisie Jean-François Daoust)
Le président du Mouvement des étudiants souverainistes de L’UdeM, Jean-François Daoust (Crédit photo : courtoisie Jean-François Daoust)

Le Mouvement des étudiants souverainistes de l’UdeM (MÉSUM) organise une série de conférences dans le cadre de la Semaine de la souveraineté qui aura lieu du 21 au 31 janvier au pavillon Jean-Brillant. Le président du MÉSUM, Jean-François Daoust, espère de nouveau sensibiliser les étudiants sur les enjeux de la souveraineté au Québec.

Quartier Libre : Est-ce que vous pensez que les étudiants ont un rôle à jouer dans la quête pour la souveraineté du Québec ?

Jean-François Daoust : Oui, bien sûr ! C’est parce que nous croyons en la force de la jeunesse que nous organisons des événements comme celui-ci. Ce sont les étudiants qui seront appelés à prendre des décisions dans les années à venir. Ce sont eux qui, une fois sensibilisés, décideront ou non de faire de la langue française une langue commune.

Q. L. : Comment réagissez-vous à ceux qui pensent que les souverainistes ne sont pas unis ?

J.-F. D. : Est-ce qu’il devrait y avoir un front commun des mouvements et des partis souverainistes ? Ce n’est pas notre rôle de répondre à cette question. Ce que nous faisons, c’est de donner la possibilité à tout le monde de s’exprimer.

Q. L. : Quel est le but des conférences que vous organisez ?

J.-F. D. : Le but particulier, c’est de donner une panoplie d’idées aux gens. Nous sommes un mouvement très ouvert. Nous nous disons souverainistes, mais nous n’appartenons ni au PQ ni à Option nationale ni à Québec solidaire. C’est pourquoi nous organisons des conférences ouvertes où les gens auront la possibilité d’écouter les différentes visions de la souveraineté.

Q. L. : Comment avez-vous choisi vos conférenciers ?

 J.-F. D. : Nous ne voulions pas être un mouvement dogmatique qui défend uniquement le programme du PQ. Pour ça, il y a l’Association péquiste de l’UdeM. Nous voulions être ouverts à tous. C’est pourquoi nous avons des invités de tous les milieux, autant directement des partis, comme J e an-Ma r t in Aus s ant d’Option nationale, Françoise David de Québec solidaire et Jean- François Lisée du PQ, que des gens qui commentent l’actualité avec un certain recul, comme Mathieu Bock- Côté qui n’est affilié à aucun parti.

Q. L. : Quels seront les thèmes abordés lors de ces conférences ?

J.-F. D. : En priorité, l’économie sera présentée par Jean-Martin Aussant ; la pertinence de la souveraineté, par Bock-Côté. Jean-François Lisée va aborder les relations internationales et parler du cas des autres nations qui sont en quête de liberté politique, par exemple l’Écosse et la Catalogne. Un invité viendra parler de l’aspect légal de la souveraineté et finalement, les thèmes de la culture et de la langue française seront abordés.

 

 

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