« Le WIIS-Canada cherchait un moyen d’avoir plus de participation dans les régions et nous avons retenu l’idée des sections universitaires », explique la doctorante en science politique et présidente du WIIS-UdeM, Julie-Maude Beauchesne. L’organisation nationale promeut la place des femmes dans le milieu de la sécurité internationale et apporte un soutien aux personnes travaillant dans ce domaine. Le comité, à l’échelle locale, souhaite aussi valoriser la recherche concernant le genre dans les questions de sécurité internationale ainsi que l’intérêt de la recherche chez les femmes des différents cycles universitaires.
En tant que membre d’une université francophone, le WIIS-UdeM souhaite promouvoir le français au sein du réseau national. Cela fait également partie de sa mission. « On s’est donné comme mandat de favoriser la constitution d’autres sections dans des universités francophones, mentionne Julie-Maude. Notre objectif est que la deuxième association francophone soit à l’UQAM ou à l’Université Laval ». Des discussions seraient en cours, selon la présidente du regroupement, pour aller dans cette direction, mais elle souhaite d’abord établir la section de l’UdeM avant de mener ce projet à bien.
Bien que le conseil d’administration ne soit constitué que de personnes s’identifiant comme femmes, toute la communauté universitaire est invitée à devenir membre du comité. Des activités de mentorat sont prévues dans le calendrier pour les membres, en plus des conférences ouvertes au public.
