Se produire Tour à Tour

«Notre volonté est de réunir les étudiants de tous les baccalauréats en cinéma, toutes années confondues, en leur offrant une aide dans la production de courts métrages », explique le président de Tour à Tour et étudiant au baccalauréat en études cinématographiques, Guillaume Lambert. L’équipe souhaite créer une banque de données d’étudiants aux compétences diverses, telles que la scénarisation, la réalisation, et la vidéo notamment, pour pouvoir mener au moins un projet de court métrage par session. Tour à Tour souhaite jouer le rôle de boîte de production, c’est-à-dire procurer un soutien financier et technique aux étudiants, qui pourront proposer leur projet et le concrétiser.

Afin de se faire connaître, l’équipe réalise un premier court métrage qui devrait voir le jour autour du mois de mai. « Nous participons directement à la réalisation pour celui-ci, mais pour les suivants nous voulons jouer vraiment le rôle de boîte de production », précise Guillaume. Une autre équipe créative, mise en place par des étudiants, va entamer un second projet d’ici quelques semaines.

« Pour les élèves en scénario, comme moi, tout reste très théorique durant les cours, donc ce projet nous permet d’avoir de la pratique », croit le trésorier de Tour à Touret étudiant au baccalauréat bidisciplinaire en écriture de scénario et création littéraire, Nicolas Girard. C’est précisément cette absence de réalisations concrètes que les membres de Tour à Tour souhaitent combler. Ils souhaitent offrir la possibilité à tous les étudiants de se rendre compte de la réalité du terrain, commente Nicolas.

Soutien de l’UdeM

Encouragés par la chargée de cours du Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques Renée Beaulieu, plusieurs volontaires se sont regroupés afin de bâtir le projet de cette boîte de production. « J’avais trouvé chez certains étudiants une volonté particulière et j’avais cette idée en tête de boîte de production, je voulais les mener à créer cela », explique-t-elle. M^me Beaulieu a approché certains étudiants du cours de scénarisation pour qu’ils montent un projet. Il a fallu peu de temps pour que le groupe prenne en main le projet de Tour à Tour. « J’ai été la bougie d’allumage, mais maintenant ils sont parfaitement autonomes », confie-t-elle.

Les finances de la boîte de production sont assurées par plusieurs ressources que l’équipe a cherchées et regroupées. Ainsi, elle bénéficie notamment du programme de subventions Projets d’initiatives étudiantes de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM et du Fonds d’amélioration de la vie étudiante.

Le Service des activités culturelles leur permet aussi d’emprunter tout le matériel dont ils ont besoin lors des tournages. « On cherche aussi à créer des partenariats avec des enseignes privées par exemple, pour avoir plus de fonds », commente Guillaume. Selon les étudiants, les professeurs sont très à l’écoute et les soutiennent pour la réussite de ce projet. L’initiative promet de nombreuses créations cinématographiques originales.