Campus

« C’est dur d’attirer l’attention des étudiants, mais une fois que c’est fait, on sent qu’on arrive à les faire réfléchir. » – Maxime Coulombe, Étudiant au baccalauréat en études internationales et responsable de l’Atelier Sud-Nord Crédit Photo: Guillaume Villeneuve

Se mobiliser sur le campus

«Le forum permettra d’aller chercher les connaissances de tout le monde, de se poser des questions ensemble et de faire en sorte que tous ceux qui le souhaitent puissent participer à la réflexion », explique la bénévole et étudiante à la maîtrise en études internationales, Maude Arsenault. Pour elle, le fait de sensibiliser quelques personnes peut faire une grande différence. « Parfois, il vaut mieux aider une personne que d’essayer d’aider tout le monde », estime-t-elle. Le forum permettra notamment de faire comprendre aux étudiants qu’il est possible d’aider, même à petite échelle.

Lors du premier dîner, le 18 février, le responsable de l’Atelier et étudiant au baccalauréat en études internationales, Maxime Coulombe, prévoit montrer des vidéos et faire une présentation orale. « Ensuite, l’idée serait de poursuivre l’échange lors d’autres dîners et de mettre en place une plateforme Web », ajoute-t-il. Des organismes à but non lucratif et gouvernementaux pourraient aussi être conviés.

De son côté, l’étudiante au baccalauréat en sciences biologiques Lucile Chambily, bénévole à l’Atelier, pense que même si certains organismes peuvent avoir un impact négatif, d’autres aident vraiment les populations. « Je suis partie au Pérou pendant deux mois, pour un stage humanitaire, dans une école, illustre-t-elle. Ce fut la meilleure expérience de ma vie et je reçois encore des messages des enfants que j’ai aidés : ils me remercient. » Elle estime qu’il est important de montrer qu’il est possible de faire de l’humanitaire, mais qu’il faut être bien informé avant.

« La première fois que j’ai mis les pieds dans un pays pauvre, j’ai réalisé que par le simple fait d’être née au Canada, j’avais plein d’avantages que je n’ai pas mérités, raconte Maude. Je ne peux pas me déresponsabiliser de cette chance, donc je trouve qu’il faut ordonner les choses. » Pour Maxime, si la population étudiante est ouverte à ces problématiques, la sensibiliser reste un défi.

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