Ressources par les pairs

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Par Félix Lacerte-Gauthier
mercredi 11 octobre 2017
Ressources par les pairs
L'équipe des ambassadeurs de l'UdeM, (Photo: Courtoisie UdeM)
L'équipe des ambassadeurs de l'UdeM, (Photo: Courtoisie UdeM)
Embauchés par les Services aux étudiants (SAÉ) de l’UdeM, les ambassadeurs de l’université tentent de répondre aux nombreuses questions des étudiants.

Recrutés au cours d’un processus rigoureux comprenant des entrevues individuelles, de groupes ainsi qu’un test de français, ces ambassadeurs sont présents sur Facebook, écrivent pour le blogue Les Roger et servent de représentants étudiants pour l’Université. « 2013 fut la première année où nous avons embauché des ambassadeurs, explique la porte-parole de l’UdeM, Geneviève O’Meara. C’est l’émergence de Facebook comme plateforme importante pour la clientèle visée qui a influencé ce choix. »

L’étudiante au baccalauréat en études internationales et ambassadrice de l’UdeM, Myriam Olmand, compare l’expérience à celle d’être une grande sœur ou un grand frère. « C’est un rôle de soutien, d’écoute et d’empathie, confie-t-elle. Tu es là pour guider l’étudiant le temps qu’il a besoin de ton aide, jusqu’à ce qu’il puisse voler de ses propres ailes. » Elle s’inspire de ses expériences et de son parcours universitaire afin d’orienter les étudiants.

Pour l’UdeM, l’embauche d’étudiants à titre d’ambassadeurs permet de rejoindre la communauté étudiante plus efficacement. « Les ambassadeurs sont plus près de la réalité des étudiants que tout autre intervenant de l’UdeM », explique Mme O’Meara. Celle-ci souligne que les étudiants qui arrivent sur le campus ou qui préparent leur rentrée se sentent compris et écoutés par ces représentants.

Les revers du travail

Myriam relate que l’emploi comporte certaines difficultés, notamment les séances d’accueil de différents programmes où elle devait présenter les services de la SAÉ devant des auditoriums remplis. « Je ne pensais pas que ça pouvait être aussi difficile. J’ai fait du théâtre, de l’improvisation, et malgré cela, c’était vraiment stressant, avoue-t-elle. Je ne pourrai plus jamais juger un professeur sur ses performances en classes! »

Devant répondre aux questions des étudiants sur Facebook, la création d’un deuxième compte est un moyen pour elle de garder une certaine distance entre vie personnelle et professionnelle. À cet égard, certains étudiants se montrent parfois trop insistants. « Ce qui est difficile quand tu es une fille sur les réseaux sociaux, c’est que souvent, il y a des gars qui viennent pour te draguer, ou qui veulent te poser des questions plus personnelles », révèle Myriam. Une formation et de l’encadrement sont cependant offerts par les SAÉ aux ambassadeurs afin qu’ils puissent faire face à ces enjeux.

Malgré tout, l’expérience s’avère grandement positive pour elle. « Ça m’a permis de grandir sur le plan personnel et de développer d’autres habiletés, remarque-t-elle. C’est vraiment une expérience enrichissante. » Le processus d’embauche de nouveaux ambassadeurs pour l’année 2018 est également en cours aux SAÉ.