Volume 23

Illustration Marie-Calude Légaré

Résolutions 2016 : changement et invariabilité

Remettre les compteurs à zéro. À chaque début d’année, c’est la même chose, impossible d’y échapper : il faut prendre de bonnes résolutions. Sans pixels. Des HAUTES résolutions. Ciao 2015 et les choses que nous n’avons pas faites. Bon matin 2016 et les choses que nous nous promettons de faire.

Mais, finalement, que va-t-on vraiment faire? Je parle des vraies résolutions. Celles qui nous changent.

Va-t-on enfin retranscrire au propre toutes nos notes de cours? Arrêter de boire 12 cafés par jour (même plus en période d’examens)? Ou bien… continuer à tout remettre à demain. Changer… mais rester pareil.

Alors, je me dis autant être écolo et recycler la liste des bonnes résolutions de l’année dernière. Après tout, elle n’a pas vraiment servi.

Pour tâter le pouls et tenter de savoir ce que nous réserve 2016, Quartier Libre a posé la question à plusieurs membres de la communauté udemienne (p. 10 et 11). Mais aussi dans quelques autres associations étudiantes du Québec (sur notre site quartierlibre.ca).

Parlons des vraies choses

Parmi toutes ces « visions 2016 », le Vice-recteur au développement académique et à la transformation institutionnelle de l’UdeM, Gérard Boismenu, rappelle LE grand défi de l’année : le « projet académique » de l’Université (p. 10). Ou plus exactement, comme l’indique d’ailleurs le titre de M. Boismenu, LA transformation institutionnelle.

On dirait une idée recyclée comme ça, quelque chose qui n’est pas vraiment nouveau. Mais attention, ne pas se fier aux apparences, ça pourrait être un vrai changement cette fois. Sauf qu’il est impossible de savoir vraiment quand il va arriver. Ni à quoi il va ressembler.

La façon de faire ne change pas. On ne nous dit rien, ou très peu. Pourtant il est certain que les choses avancent. Quelques indices, disséminés ici et là, nous mettent sur la voie. En novembre dernier, le recteur de l’UdeM, Guy Breton, nous a affirmé qu’il n’y aurait pas de « fusions » de Facultés et/ou de Départements. Par contre, des « regroupements », peut-être. Mais, n’en étions-nous pas seulement à la phase de consultation ? LE projet est peut-être plus avancé qu’on nous le dit finalement.

Nous avons appris que l’échéance d’abord fixée à cet été est décalée. M. Boismenu l’a confié à notre chef de pupitre campus. Alors, apparemment, pour plus de détails, il va falloir attendre l’automne. Ça fait long 9 mois pour du changement! Ou bien est-ce court? En attendant, toute la communauté universitaire est appelée à donner son avis et à participer au changement.

Alors, en ce début 2016, combien de Facultés vont disparaître…? Oups, je voulais dire se regrouperont, pour n’en faire qu’une.

Réjouissons-nous!

Ceci étant dit, ne perdons pas espoir, il y a aussi de quoi se réjouir. Notre premier numéro de l’année contient de bonnes choses. Une hockeyeuse des Carabins, notre équipe universitaire, sélectionnée pour la Coupe des Nations (p. 2), la solidarité des universités québécoises envers les réfugiés syriens (p. 12), des étudiants en cinéma à l’UdeM qui créent leur propre maison de production (p. 16) et d’autres qui se regroupent pour faire vivre leur passion pour la musique électronique (p. 18). Et bien d’autres encore…

Ah oui, Quartier Libre vous souhaite ses meilleurs vœux pour la nouvelle année. Oui, malgré le pléonasme de la formule. Et n’oubliez pas que si vous regardez 2016 dans un miroir, on lit le mot « joie »!

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