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Les sept revendications étudiantes présentées aux candidats

La FAÉCUM a donné son appui à l’initiative #ÉlèvetonCanada de l’Union étudiante du Québec (UEQ), qui a publié ses sept revendications à l’intention du futur gouvernement fédéral. « On est une vingtaine d’associations étudiantes à unir nos voix pour porter des revendications communes et ainsi avoir plus de poids », explique la secrétaire générale de la Fédération, Sandrine Desforges.

« Le but de la campagne est de revendiquer des demandes étudiantes auprès des partis politiques et de s’assurer de leur présence dans l’actualité », explique Sandrine. Elle souligne l’importance de la diffusion de ces revendications, notamment sur les médias sociaux, pour informer la communauté étudiante.

En tête-à-tête avec les candidats

T10Arois membres de la FAÉCUM, dont Sandrine, ont rencontré des députés et candidats de la circonscription d’Outremont et d’ailleurs au Québec pour leur parler des revendications étudiantes. « Plusieurs partis ont été réceptifs à nos demandes, affirme la secrétaire générale. On a rencontré le Bloc, le NPD, les libéraux et le Parti vert. » Le Parti conservateur et le Parti populaire du Canada ont été conviés par les membres de la FAÉCUM, mais ils n’ont pas encore répondu.

« La Fédération a envoyé un questionnaire qui regroupe chacune de nos revendications et dans lequel les partis sont appelés à cocher s’ils s’engagent, s’ils ne s’engagent pas ou s’ils le font partiellement, et à donner des commentaires », explique Sandrine Desforges. Une fois les réponses obtenues, la FAÉCUM espère pouvoir publier un tableau récapitulatif qui sera disponible pour la communauté étudiante avant la fin de la campagne.

Pour une meilleure représentativité étudiante

D’après l’UEQ, obtenir une représentation étudiante au sein des instances dirigeantes est essentiel afin que la communauté étudiante obtienne sa juste part du financement. « En général, il y a une bonne réceptivité par rapport à la demande d’instaurer un siège étudiant dans les conseils d’administration des organismes subventionnaires fédéraux (OSF) », affirme Sandrine. Cette demande a pour but de donner plus de chance aux projets de recherche des étudiants de cycles supérieurs d’être financés par le gouvernement fédéral. De plus, le fait d’instaurer un siège étudiant ne demanderait presque rien au niveau financier pour le gouvernement, selon la secrétaire générale. « Ce qui est vendeur, c’est que ce n’est pas une demande qui est onéreuse », précise-t-elle. L’Association des étudiants de communication et politique (AECEP) s’est également positionnée en faveur de cette proposition.

L’Association des étudiants en philosophie de l’UdeM (ADÉPUM) avait appuyé cette demande lors du dernier congrès de la FAÉCUM. « Le gouvernement fédéral de Stephen Harper avait fait d’importantes coupes dans la recherche universitaire », raconte le coordonnateur aux affaires externes de l’association, Grégoire René. Lors du dernier budget fédéral, le gouvernement Trudeau avait réinvesti une partie des sommes, mais pas l’entièreté. « Retrouver les sommes coupées est une revendication importante de la communauté étudiante », affirme Grégoire.

Le poids de la jeunesse

« Les jeunes ont un poids immense dans l’électorat et malheureusement, il n’y a que la moitié d’entre eux, à peu près, qui vont voter, déplore Sandrine. Pour donner un poids aux revendications qu’on présente aux partis, on doit prouver que la communauté étudiante est engagée et qu’elle va voter. » Le comité exécutif de l’AECEP se mobilise également pour encourager ses membres à voter aux prochaines élections fédérales.

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