Réinventer le couvent

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Par Katy Larouche
mercredi 3 septembre 2014
Réinventer le couvent
La rénovation de l'ancien couvent des Sœurs grises, datant de 1869, permettra au bâtiment patrimonial de conserver sa mission publique pour encore plusieurs années.
Crédit : Isabelle Bergeron
La rénovation de l'ancien couvent des Sœurs grises, datant de 1869, permettra au bâtiment patrimonial de conserver sa mission publique pour encore plusieurs années.
Crédit : Isabelle Bergeron
L’Université Concordia a inauguré, le 25 août dernier, le tout nouveau pavillon des Sœurs grises qui fera doubler la superficie du quartier de l’Université. Situé à l’angle Guy et René-Lévesque, il est issu de la restauration de l’ancien couvent des Soeurs grises qui a été acquis par l’Université en 2007.  

Le bâtiment, classé édifice patrimonial, abrite à la fois des résidences qui logeront 600 étudiants, des salons communs et une grande salle de lecture aménagée dans l’ancienne chapelle de l’Invention-de-la-Sainte-Croix.

Déjà, ces nouvelles résidences universitaires semblent avoir la cote auprès des étudiants. «Le taux d’inscription est presque de 100 %», signale Clarence Epstein, directeur principal des relations culturelles et urbaines de l’Université Concordia.

C’est l’architecte Robert Magne qui a créé le plan de restauration de l’édifice pour le remettre au goût du jour, tout en conservant le cachet de l’époque. Par exemple, les chaises de la salle communautaire sont celles sur lesquelles s’assoyaient les sœurs, et le plancher de bois franc issu de la forêt qui couvrait autrefois le domaine est demeuré intact.

Le pavillon — qui a déjà accueilli la Faculté de sciences infirmières de l’UdeM — abritait déjà quelque 280 étudiants avant, de même que 150 sœurs qui y résidaient à l’année. En plus de permettre au bâtiment historique de conserver sa vocation publique, son réemploi en éducation semble être la suite naturelle de sa mission.