Réflexion sur l’indépendance à l’Université Laval

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Par Miriane Demers-Lemay
jeudi 24 novembre 2016
Réflexion sur l’indépendance à l’Université Laval
Une conférence du politologue Denis Monière sur l'histoire du mouvement indépendantiste/Photo : courtoisie Semaine de l'Indépendance ULaval
Une conférence du politologue Denis Monière sur l'histoire du mouvement indépendantiste/Photo : courtoisie Semaine de l'Indépendance ULaval
Pour la première fois, des étudiants de l’Université Laval proposent une série de conférences qui explore les enjeux de l’indépendance du Québec dans le cadre de la première semaine de l’indépendance, du 21 au 26 novembre.

« Depuis le dernier référendum, très peu de choses ont été faites pour informer les jeunes, explique l’étudiant au baccalauréat en sciences politiques à l’ULaval et coorganisateur de l’évènement Félix Pelletier-Belzile. Une majorité de jeunes de notre âge ne connaissent pas les enjeux et n’arrivent pas à se positionner ni comme indépendantistes ni comme fédéralistes. » La semaine de l’indépendance à l’Université Laval vise à sensibiliser la communauté étudiante à ces questions.

« Si le débat sur l’indépendance est toujours actuel, les enjeux ont évolué, ajoute Félix. Il y a une préoccupation croissante des jeunes pour l’environnement et l’humanitaire. » Les conférences abordent l’indépendance sous des angles aussi variés que l’histoire, l’économie, l’environnement, les autochtones ou le droit. Les conférenciers sont des experts de divers milieux, notamment le président de la Société Saint-Jean-Baptiste, Maxime Laporte, le président des Caisses Desjardins, Claude Béland, et des membres de communautés autochtones du Québec.

L’évènement est une initiative de quatre étudiants de l’ULaval engagés et prend place dans divers cafés et locaux de l’Université. Il est financé par les Organisations unies pour l’indépendance (Oui-Québec) et grâce aux contributions volontaires des participants aux conférences. « On est en train de créer une association pour continuer à organiser ce projet », révèle Félix. Le comité prévoit une seconde édition l’an prochain.