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Référendum à l’automne

Stéfanie tougas, la nouvelle secrétaire générale de la FaecuM, a été élue lors du congrès général annuel. (Source : Tiffany Hamelin)

Étudiants de l’UdeM, préparez-vous à voter l’automne prochain à l’occasion d’un référendum. Les questions sont encore inconnues, mais les dossiers du pavillon étudiant, de la hausse des droits de scolarité et d’une possible hausse de cotisation à la FAECUM seront probablement à l’ordre du jour.

Les associations étudiantes ont voté pour la tenue d’un référendum lors du 35e congrès général annuel tenu la fin de semaine du 26 mars dernier.

La date du référendum sera révélée dans le plan d’action du bureau exécutif dans un mois. Un comité référendaire sera mis sur pied et décidera des thèmes abordés. Le comité sera formé de quatre étudiants et d’un membre du bureau exécutif.  À l’automne, le congrès de la Fédération entérinera les questions du référendum proposées par le comité.

Stéfanie Tougas, la nouvelle secrétaire générale de la FAECUM élue lors du congrès, est claire : le référendum viserait entre autres à « chercher un appui très fort contre la hausse des droits de scolarité». Rappelons que cette hausse fera passer les droits de scolarité de 2068 $ à 3793 $ d’ici 2017.

Ce référendum sera le premier depuis l’automne 2007. La Fédération n’écarte pas le scénario de déclencher une grève générale illimitée. « Nous sommes ouverts à l’idée de demander aux étudiants s’ils veulent nous donner un mandat de grève afin de dire au gouvernement québécois qu’il faut geler les droits de scolarité », confirme-t-elle.

Gel des droits de scolarité

De l’avis personnel de Mme Tougas, le gel des droits de scolarité est « le meilleur moyen de garantir l’accessibilité aux études universitaires». À cette observation, la FAECUM soulignera aussi, selon elle, « les frais institutionnels obligatoires et la mauvaise gestion de l’université ».

Mme Tougas réfute l’argument du ministre des Finances, Raymond Bachand, voulant qu’une hausse constitue une indexation des droits de scolarité qui étaient de 500 $ en 1968. « Les droits de scolarité en 1968 constituaient un sommet de la cherté. Le gouvernement québécois les a gelés, car une hausse aurait nui à l’accessibilité aux études universitaires », explique Mme Tougas.

Les étudiants de l’UdeM devront donc certainement prendre des décisions concernant leur futur à l’université. La FAECUM s’attend à ce que les associations étudiantes de l’UdeM adoptent une position sur une possible grève générale illimitée.

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