L’organisme Vélo Québec a lancé lundi, en collaboration avec le Secrétariat à la jeunesse, Fizz et Bixi, sa nouvelle campagne publicitaire intitulée « Mon campus à vélo ». L’initiative entend promouvoir le vélo auprès des jeunes de 17 à 25 ans des cégeps et des universités.
« À la rentrée, on se remet en selle ! », tel est le slogan de la nouvelle campagne de Vélo Québec, qui occupera l’espace public jusqu’au 11 octobre 2024. Les deux affiches officielles qui arborent ce message décoreront prochainement les abribus, le Web et les réseaux sociaux.
« Dans la création des habitudes de déplacements, les moments de changements et de rupture [comme la rentrée scolaire] sont des moments fondamentaux pour considérer de nouvelles options », explique la porte-parole de l’organisme, Magali Bebronne.
L’objectif, selon elle, est d’augmenter la part des étudiant·e·s qui utilisent le vélo pour se rendre à l’école et favoriser, in fine, des modes de mobilité écologiques. « Étant donné que le transport représente le second poste de dépense des ménages québécois, après le logement, le vélo peut se présenter comme une alternative attrayante et bon marché, en particulier pour les étudiants financièrement limités », ajoute la porte-parole.
Développer une « culture vélo » à l’UdeM
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du mouvement VÉLOSYMPATHIQUE, lancé en 2015 par Vélo Québec. Ce projet a pour objectif d’inciter et d’outiller les collectivités, les organisations et les établissements d’enseignement postsecondaire à favoriser l’utilisation du vélo. Une certification est même décernée aux adhérent·e·s à la suite de leurs efforts.
Ce système s’inspire du modèle américain Bicycle Friendly America, fondé en 1980. Un comité de juges indépendant·e·s assure les évaluations et, en fonction des réponses données et des témoignages locaux, délivre une certification. Les certifications sont renouvelables tous les cinq ans et comprennent cinq niveaux de réussite : bronze, argent, or, platine et diamant.
« Comme tous les campus, l’UdeM s’est construite autour de la voiture, indique le coordonnateur au développement durable de l’UdeM, Stéphane Béranger. Depuis une dizaine d’années, on s’est tourné vers Vélo Québec pour obtenir la certification VELOSYMPATHIQUE. C’est une certification très sérieuse et qui se fait en amélioration continue, ce qui nous pousse à progresser. »
À ce jour, l’Université de Montréal a envoyé sa candidature trois fois pour obtenir cette certification. L’établissement a obtenu le niveau argent en 2022, valide jusqu’en 2027. Pour espérer décrocher l’or, M. Béranger compte faire construire des douches, des abris sécurisés pour les vélos. Il souhaite aussi favoriser la « culture vélo », notamment grâce à des ateliers de réparation et même d’apprentissage du vélo auprès d’élèves internationaux·ales inexpérimenté·e·s. L’engagement et l’actualité de l’Université dans le mouvement VÉLOSYMPATHIQUE sont rendus publics sur leur site internet.
