Reconnaitre l’existence du racisme systémique est-elle la première étape à franchir ?

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Par Edouard Ampuy
mardi 20 octobre 2020
Reconnaitre l’existence du racisme systémique est-elle la première étape à franchir ?
Samuel Rainville, un Innu de la communauté de Pessamit. Crédit : QL
Samuel Rainville, un Innu de la communauté de Pessamit. Crédit : QL

Un débat fait rage autour de la reconnaissance du racisme systémique. Que cela soit en lien avec le rapport de la commission Viens l’année dernière, le mouvement Black Lives Matter cet été ou plus récemment la mort de Joyche Echaquan, on demande aux représentants politiques s’ils reconnaissent l’existence du racisme systémique. Si le Premier ministre canadien, Justin Trudeau l’a reconnu, le Premier ministre québécois François Legault s’y refuse.

Quartier Libre s’est entretenu avec Samuel Rainville qui est Innu membre de la communauté de Pessamit, pour lui demander si reconnaitre l’existence du racisme systémique est la première étape à franchir et pourquoi ?

Samuel est également coordonnateur du Centre étudiant des Premiers Peuples de l’UdeM, mais il parle ici en son propre nom et ne représente pas l’Université.