Quartier Libre : À quoi les étudiants de l’UdeM doivent-ils s’attendre au Carrefour des arts et des sciences pour 2016?
Pauline Pourailly : L’ex-position actuelle Mondes des séries télé s’intéresse aux débordements des récits télévisuels fictionnels dans la réalité et à leur réappropriation par les fans*. Quoi de plus significatif dans notre consommation culturelle des dernières années que l’avènement de la série ? Concernant la troisième édition d’ArtnUm, vouée à la recherche-création en arts numériques à l’UdeM et prévue pour juin au Carrefour, elle s’inscrit dans la programmation de la Biennale internationale des arts numériques de Montréal et présente les œuvres d’étudiants. Là encore, on peut constater une connexion au monde extérieur, une perméabilité aux tendances et un dialogue entre recherche, création et monde contemporain.
Q. L. : Est-ce donc une année placée sous le signe du numérique au Carrefour ?
P. P. : Pas spécifiquement pour les expositions. C’est à la fois un hasard et la preuve que les recherches et les intérêts académiques à l’UdeM, et plus spécifiquement à la Faculté des arts et des sciences, sont bien à l’écoute du monde contemporain, de son actualité et de ses enjeux.
Danielle Noiseux : Le thème du numérique est souvent abordé dans les colloques et les conférences. C’est un sujet « tendance » et ce, dans plusieurs disciplines, que ce soit dans les domaines de la littérature, des arts ou des sciences sociales. Par ailleurs, le Carrefour dispose maintenant d’une licence d’utilisation pour le logiciel Adobe Connect qui nous permet de soutenir des conférences Web, des cours ou des séminaires en ligne dans nos salles.
*Voir notre article « Les séries télé à l’université » du numéro 8, vol. 23.